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L’entretien du mercredi – Bob Jungels se sent fin prêt


Bob Jungels s’élancera dimanche dans sa deuxième campagne des classiques ardennaises dans une forme enviable, comme l’a montré le récent Tour du Pays basque.

Ces jours-ci, Bob Jungels s’est efforcé de récupérer après un Tour du Pays basque où on le vit tous les jours travailler, pour le compte de Fabio Felline, lauréat d’une étape, puis de Bauke Mollema, malchanceux dans l’avant-dernière étape (il chuta et emporta d’ailleurs Frank Schleck dans son élan).

Vous allez participer aux trois classiques ardennaises avec l’Amstel Gold Race, dimanche, la Flèche Wallonne le mercredi suivant, puis Liège-Bastogne-Liège, le 26 avril. Et comme on vous a vu beaucoup travailler sur les routes du Pays basque, on suppose que votre forme est bonne…

Bob Jungels : Oui, c’est sûr, j’étais vraiment bien. La forme est là, c’est clair, et je me sens prêt pour les classiques. C’était une course très dure et j’ai beaucoup travaillé. J’ai assez de rythme dans les jambes, je pense que ça ira.

L’an passé, vous découvriez ces classiques, mais cette année, quel sera votre objectif ?

Je pense d’abord qu’avec Bauke (Mollema), on a de très bonnes chances de faire un résultat chez Trek dans l’Amstel. C’est important pour l’équipe. On n’a pas eu beaucoup de chances jusqu’ici dans les courses World Tour. Pour moi, c’est une réelle opportunité pour me montrer. Peut-être pas dans l’échappée de départ, mais pourquoi pas à cinquante kilomètres de l’arrivée si j’en ai l’occasion. Il y a toujours des coups dangereux et donc j’essaierai de tenir un rôle.

Avez-vous justement l’impression d’avoir beaucoup progressé en l’espace d’un an ?

J’ai progressé au niveau de la puissance. C’était clair dès le début de l’année, mis à part sur Paris-Nice où j’ai eu un problème. Mais sinon, je pense que j’ai montré de bonnes choses sur toutes les autres courses.

Sur Paris-Nice, quel était le problème ?

J’ai ressenti comme des blocages au niveau de mon corps. Après ça, j’ai fait une petite récupération. J’en avais besoin. Après les bons résultats du début de la saison, je me suis sans doute mis trop de pression.

Ce qui voudrait dire que marcher très bien en début de saison (NDLR : il avait remporté début février l’Étoile de Bessèges), ce ne serait pas toujours bien ?

Je ne peux pas dire ça non plus, au moins, j’ai déjà gagné (il rit)… Non, je pense que pour Paris-Nice, je me suis mis trop de pression. Mais bon, c’est comme ça le sport! Et puis je me sentais beaucoup mieux sur le Critérium International mis à part une fringale à cinq kilomètres de l’arrivée de la dernière étape (NDLR : arrivant au sommet du Col de l’Ospédale). Ensuite, sur le Tour du Pays basque, je me sentais de nouveau très bien. Je pense que la forme est là. Il n’y a aucun signe de fatigue. Je suis devenu plus costaud, plus résistant dans les courses. J’aborde donc les classiques dans un bon état.

[…]

Entretien avec Denis Bastien, à retrouver en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mercredi.

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