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Le troisième kamikaze du Bataclan, un Strasbourgeois parti en Syrie en 2013


Foued Mohamed-Aggad a été identifié par les enquêteurs comme le troisième kamikaze du Bataclan. (photo Facebook)

Un Strasbourgeois de 23 ans qui était parti en Syrie fin 2013 a été identifié comme étant le troisième kamikaze du Bataclan, où 90 personnes sont mortes lors des attentats du 13 novembre.

Selon une source du dossier il s’agit de Foued Mohamed Aggad. Ce jihadiste originaire du quartier sensible de la Meinau à Strasbourg était parti en Syrie avec son frère et un groupe d’amis, qui sont pour la plupart rentrés et ont été interpellés en mai 2014 en France alors qu’il était resté sur place, a précisé une source policière, confirmant une information du Parisien.

Les deux autres assaillants de la salle de spectacle parisienne avaient déjà été identifiés: Omar Ismaïl Mostefaï, un Français de 29 ans né dans l’Essonne, et Samy Amimour, 28 ans, originaire de Seine-Saint-Denis, s’étaient également rendus en Syrie.

Foued Mohamed Aggad a été identifié en fin de semaine dernière, grâce à la comparaison de son ADN avec ceux de certains membres de sa famille, a expliqué la source proche du dossier.

Sept Strasbourgeois, âgés de 23 à 26 ans, avaient été arrêtés en mai 2014 à la Meinau et le parquet a demandé en octobre leur renvoi en correctionnelle pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Parti le 17 décembre 2013 depuis Francfort par avion jusqu’à Antalya, en Turquie, le groupe d’hommes s’était ensuite rendu en Syrie, où deux d’entre eux, les frères Mourad et Yassine Boudjellal, ont été tués.

Ils ont été recrutés par Mourad Farès, qui fut, via les réseaux sociaux, un des principaux rabatteurs de jihadistes français, notamment ceux partis de Lunel (Hérault), dont certains sont soupçonnés de s’être rendus coupables d’atrocités.

Affirmant être allés en Syrie dans un but humanitaire, les jeunes sont soupçonnés de s’être enrôlés dans les rangs du groupe jihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL), devenu État islamique (EI).

Pendant l’enquête, ils avaient expliqué être tombés de haut face aux horreurs qu’ils ont pu découvrir dans ce pays et sont revenus en France de manière échelonnée à partir de février 2014.

AFP

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