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Le Standard de Liège a-t-il touché le fond ?


Yannick Ferrera n’a pas encore réussi à gagner depuis qu’il a repris le Standard. Ça commence franchement à urger. (photo L'Avenir / Belga)

Il n’y a plus qu’une équipe derrière le Standard au classement du championnat Pro League de Belgique. Ça en dit long. Yannick Ferrera n’a pas encore réussi à imprimer sa griffe. Et le jeune coach n’a pas épargné ses joueurs dans la presse. Ambiance…

Au terme de la 9e journée de Pro League, le Standard occupe donc une à peine croyable avant-dernière place au classement. Seuls Westerlo et son attaquant (très) maladroit font pire que les «Rouches»…

Moins d’un point par match

Avec seulement huit points récoltés en neuf rencontres, le Standard prend en moyenne moins d’un point par match de championnat. Et si l’on se base sur ses six dernières rencontres, cette moyenne tombe à 0,33 point! Westerlo, la lanterne rouge, n’a pas fait pire.

Pas (encore?) de déclic sous les ordres de Ferrera

Depuis qu’il a pris la succession de Muslin, le jeune Yannick Ferrera n’a pas encore réussi à remporter le moindre match en Pro League. Un petit point, le premier, après avoir été mené 0-2 face à la modeste formation d’OHL, et trois défaites. Son message n’a visiblement pas (encore?) été intégré par ses nouveaux joueurs. À tel point qu’il a dû pousser une gueulante à la pause du match contre les Louvanistes, avouant devant la presse avoir tenu des «mots durs», après une première mi-temps «scandaleuse».

«(…) Il y a eu une engueulade, des insultes et des menaces. C’est très interpellant de voir des joueurs de haut niveau ne pas avoir l’état d’esprit nécessaire pour ce genre de match,» a lâché l’ancien coach trudonnaire (voir sa réaction complète ici).

Ça commence franchement à urger

Après une troisième rencontre de suite sans victoire à Sclessin, Renaud Emond, buteur face à OHL, a estimé que tout n’allait «pas se mettre en place sur un claquement de doigt» et qu’il fallait «le temps que la sauce prenne». Le hic? Le Standard n’a plus le temps. Quand un club de ce standing n’a plus que la lanterne rouge derrière lui – il n’y a que deux points d’écart avec Westerlo -, la situation est urgente. Très.

Un «pacte» enfin salvateur?

«On a passé un pacte, à la fin du match,» a précisé Ferrera. «À partir de maintenant, on se doit de jouer à fond chaque minute de chaque match et de chaque entraînement. Sinon on aura encore des problèmes!» Ce discours – «jouer à fond chaque minute de chaque match et de chaque entraînement» -, le coach liégeois le tenait déjà en marge de sa nomination… Puisse-t-il être entendu, cette fois (et une bonne fois pour toutes), parce qu’on ose imaginer la tête des supporters du Standard s’il finit par se retrouver à la dernière place du classement. Standard-Westerlo, c’est pour bientôt… Ce sera le prochain match à Sclessin, après un périlleux déplacement à Genk, vainqueur de tous ses matches de championnat dans sa Cristal Arena.

Benoît Robaye (L’Avenir)

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