Le projet de liaison ferroviaire « Atlantique » reste à quai

La France a annoncé jeudi renoncer à une liaison ferroviaire entre le nord et le sud-ouest qui devait permettre à 85 000 camions par an de circuler par rail et non sur la route et profiter notamment à l’Espagne.

« L’État ne va pas signer ce contrat pour la mise en œuvre de l’autoroute ferroviaire », a déclaré le secrétaire d’État Alain Vidalies sur la radio France Bleu Gascogne, en expliquant qu’il avait « des conséquences pour les populations » et « n’était pas financièrement équilibré ».

« Notre objectif est de trouver un autre site (pour le terminal de la liaison), en priorité en engageant immédiatement des pourparlers avec les autorités espagnoles puisqu’il est apparu qu’il existe un projet similaire à Vitoria (au Pays basque espagnol) », a souligné Alain Vidalies. Il doit rencontrer à une date indéterminée son homologue espagnole Ana Pastor, « pour débattre avec elle de ce projet et de son calendrier ».

Les autoroutes ferroviaires servent à des trains spéciaux, qui circulent sur le réseau existant et transportent les remorques de poids lourds. Il en existe deux en France. La première relie le Luxembourg et le sud-ouest de la France, de Bettembourg à Boulou. La seconde, l’Alpine, franchit les Alpes et transporte environ 25 000 poids lourds par an.

Le Quotidien/AFP