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Le Pen : « Nous ne sommes pas le paillasson de Mme Merkel »


"Le surplus dont l'Allemagne ne veut plus risque évidemment de se retrouver en France", a déclaré Marine Le Pen en parlant des réfugiés. (Photo AFP)

La présidente du FN, Marine Le Pen, a dit lundi craindre que le « surplus » de réfugiés dont « l’Allemagne ne veut plus » se retrouve en France, ajoutant que le pays n’était pas « le paillasson de Mme Merkel ».

« Nous ne sommes pas le paillasson de Mme Merkel », a lancé la responsable FN sur RTL, au lendemain de la réintroduction par l’Allemagne des contrôles à ses frontières face à l’afflux de dizaines de milliers de réfugiés.

Sur la question migratoire, Marine Le Pen a dit faire « d’abord un constat : celui de l’irresponsabilité totale ». « Voilà des dirigeants qui se sont lancés dans des grandes déclarations généreuses et qui sont déjà au bout de quelques heures submergés par l’appel d’air provoqué précisément par ces bonnes intentions, a-t-elle affirmé. Cela m’inspire une crainte parce qu’il est tout à fait évident que compte tenu du maintien de l’ouverture totale des frontières au sein de l’Union européenne, le surplus dont l’Allemagne ne veut plus risque évidemment de se retrouver en France. »

L’Allemagne, qui a fait face ce week-end à un nouvel afflux de réfugiés, a annoncé dimanche la réintroduction « provisoire » de contrôles à ses frontières. Le pays s’attend à recevoir 800 000 demandeurs d’asile en 2015, un record en Europe et pour le pays.

AFP/A.P

Écouter les déclarations de Marine Le Pen (à partir de 00:46) :

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