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La justice française s’intéresse à un déplacement ministériel de Macron en 2016


Cette enquête a été ouverte lundi pour favoritisme, complicité et recel de favoritisme. (illustration AP)

La justice française a ouvert une enquête sur des soupçons de favoritisme autour d’un déplacement à Las Vegas en janvier 2016 du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Cette enquête a été ouverte lundi pour favoritisme, complicité et recel de favoritisme, a précisé la source. « Ce n’est en aucun cas une affaire Macron », a aussitôt réagi un proche du candidat à la Présidentielle, en faisant valoir que le choix du prestataire « n’incombait aucunement au ministre ou à son cabinet ». L’enquête fait suite à un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) du 8 mars, qui soupçonne des dysfonctionnements dans l’organisation de cette opération, confiée au géant français de la communication Havas sans appel d’offres préalable.

Selon Le Canard enchaîné, qui avait révélé l’affaire, le coût de la soirée aurait atteint 381 759 euros, dont 100 000 euros rien qu’en frais d’hôtel. Lors de ce déplacement, en plein Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas aux États-Unis, grand-messe mondiale de l’innovation technologique, Emmanuel Macron avait été ovationné par plus de 500 personnalités et dirigeants de start-up françaises.

L’ancien ministre, désormais favori des sondages, a récemment nié toute responsabilité dans ce dossier. « Mon ministère, lorsque j’étais ministre, a toujours respecté les règles des appels d’offres et des marchés publics », a assuré Emmanuel Macron, dont plusieurs proches au ministère de l’Économie étaient d’anciens salariés d’Havas.

Le Quotidien/AFP

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