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Kevin Malget a failli en coller une à Pedro Rodriguez


La rencontre a été musclée pour Kevin Malget, au contact avec Alvaro Morata (au centre) avant de s'accrocher avec Pedro Rodriguez. (Photo AFP)

Kevin Malget (24 ans), qui se dit «prêt pour la Slovaquie», revient sur son match en Espagne où il a blessé Alvaro Morata et ne s’est pas laissé intimider par Pedro Rodriguez.

Avez-vous été surpris d’être titularisé vendredi en Espagne ?

Kevin Malget : Je ne peux pas dire que j’ai été surpris. Je me suis juste dit que c’était une bonne nouvelle. Je suis dans le groupe, je me prépare tout le temps à jouer. Et si je ne joue pas, je ne me monte pas la tête non plus. Si tu commences à trop cogiter, tu ne dors pas.

Comment jugez-vous votre prestation ?

C’était pas mal, même si comme tout le monde dans le groupe, je pense que 2-0 aurait été un résultat plus juste. J’ai fait un bon match mais ce n’était pas parfait. Par exemple, sur le troisième but d’Alcacer, je sais que le ballon est sorti mais je me dis que ce n’est pas normal qu’il se retrouve seul dans les six mètres. Moi aussi, j’aurais dû anticiper le centre de Jordi Alba. C’est toujours dur de défendre contre l’Espagne. Ils font des appels géniaux, il faut bien rester concentré tout le temps.

Vous avez blessé Alvaro Morata. Êtes-vous allé prendre de ses nouvelles à la fin du match ?

Non ! J’ai vu qu’il n’avait rien (NDLR : jusqu’à samedi matin, la presse espagnole redoutait une fracture du péroné et quatre mois d’absence, avant qu’un communiqué de la Juventus ne parle d’une simple contusion au mollet). En plus, il était hors-jeu, alors il n’y a aucune faute de ma part. Il y a eu un contact, il est tombé, il s’est blessé, voilà.

Il y a aussi eu cette friction avec Pedro en deuxième mi-temps. Que s’est-il passé ?

Alors lui, c’est un… Ce qui s’est passé, c’est que j’ai fait faute sur lui, mais une faute ni méchante ni dangereuse. Une faute comme il y en a plein d’autres dans un match. Pedro est venu me voir, m’a insulté et bousculé. Moi, je me fous que ce soit un joueur de Chelsea, qu’il gagne je ne sais pas combien de millions ou quoi que ce soit. Je suis autant un être humain que lui et il n’a pas à me manquer de respect. Si cette scène s’était passée ailleurs que sur un terrain, il en aurait pris une !

Le bon match que vous venez de faire vous fait-il dire que vous serez titulaire contre la Slovaquie ?

Je n’en sais rien. On a un entraîneur intelligent qui connaît les points forts de ses joueurs. Si j’ai joué en Espagne, c’est peut-être parce que je suis un défenseur rapide et que cette qualité était plus utile qu’une autre contre cet adversaire. Je suis prêt pour la Slovaquie, mais je ne suis pas le seul à l’être.

En Espagne, vous avez fêté votre 7e sélection, la quatrième en 2015. Quel regard portez-vous sur cette évolution ?

Je suis mieux dans le groupe. Plus tu joues, plus tu t’intègres. Et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais contre l’Espagne, ce n’était que la deuxième fois que je jouais à mon vrai poste, défenseur central (NDLR : la première remontait à juin 2010, lors de sa première cape, où il avait été associé à Jeff Strasser).

Recueilli par Matthieu Pécot

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