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Guy Fusenig (Grevenmacher) : «Oui, on veut revenir»


Grevenmacher va retrouver l'été prochain un niveau qu'il n'a plus fréquenté depuis 1985. (photo Gerry Schmit)

Le vice-président du CSG, Guy Fusenig, était titulaire dans l’équipe montée en DN, il y a 32 ans. Aujourd’hui, la relégation le rend plus combatif que déçu.

Grevenmacher va retrouver l’été prochain un niveau qu’il n’a plus fréquenté depuis 1985. On est allés frapper à la porte d’un homme qui a connu cette époque… et les trois décennies qui ont suivi.

Le Quotidien : Vous nous ramenez 32  ans en arrière, pour la montée du CSG en DN?

Guy Fusenig  : J’étais à la fois l’arrière gauche et l’adjoint de notre coach allemand Ralf Schmit. Nous étions montés sans perdre un seul match (NDLR  : en fait, si, un) après une saison seulement. Nous avions beaucoup de spectateurs, avec une moyenne d’environ 500 à 600  personnes. Il faut dire qu’il n’y avait rien d’autre à faire, à l’époque, pendant les week-ends. On jouait encore en bas, là où il y a aujourd’hui le camping. Mais la saison d’après, on déménageait au Op Flohr.

À l’époque, vous vous doutiez que le club resterait 32  ans dans l’élite sans jamais tomber?

On avait fait immédiatement un bon recrutement. À l’époque, il faut dire, c’était plus facile de trouver de bons joueurs qui venaient pour rien défendre des couleurs et un nom. Puis Jos Theysen est arrivé et a mis un paquet d’argent pour que nous soyons enfin en mesure de remporter un titre ou d’aller en Coupe d’Europe. Jos Ronk a ensuite pris le relais. On a longtemps pas eu la force, nerveusement parlant, de réussir à être champion, et en 32 ans, on aurait dû l’être au moins une ou deux fois de plus. On a souvent raté le coche au dernier moment.

La relégation vous rend-elle triste, ou était-ce devenu une évidence?

Avant Wiltz, j’y croyais encore. Je me disais qu’il nous suffisait d’un peu de chance.

Quand est-ce que le CSG a perdu le fil?

Ça a commencé il y a quatre ou cinq ans, quand on a commencé à avoir des problèmes avec nos sponsors. Il y en avait de moins en moins. Vous savez, Jos Ronk avait beaucoup d’amis dans le business et on a dû se remettre à chercher, chose que la crise n’a pas rendu facile. Malgré ça, on a été heureux de voir qu’on restait performants avec Osweiler et Thomé, qui nous ont fait vivre des moments émouvants en nous qualifiant encore pour l’Europe.

Quelles vont être vos ambitions ces prochaines années? Déjà, pouvez-vous remonter directement, comme en 1985?

On a une certaine renommée à l’Est alors, oui, on veut revenir et ses stabiliser en DN. C’est le souhait des fans aussi. Déjà, notre gardien, Augustyn, reste. Et ça c’est la garantie de beaucoup de points en PH. Et il faudra qu’on se renforce avec un ou deux attaquants de pointe.

Vous allez participer au chantier de la remontée, donc?

Moi? Je veux rester au moins le temps qu’on soit remontés, oui!

Le faste de la fin des années 90 et du début des années 2000 appartient-il définitivement au passé? Vous faut-il chercher une autre voie?

Peut-être qu’on reverra ça à Grevenmacher! Il suffirait que des gens s’engagent pour le club pour qu’on ait de nouveau un rôle à jouer en DN. Mais sinon, on a une bonne équipe de jeunes qui va d’ailleurs disputer la finale de la Coupe du Prince (NDLR  : lundi, contre le RFCU). On va suivre cette voie et recruter dans la région et en Allemagne.

 

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