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France : six rugbymen en garde à vue pour le viol présumé d’une jeune femme


Les joueurs mis en cause sont suspectés d'avoir drogué et violé une jeune femme rencontrée en boîte de nuit. (photo AFP)

Six rugbymen du FC Grenoble (Top 14) ont été placés mercredi en garde-à-vue et étaient entendus à l’Hôtel de police de Grenoble à la suite d’une plainte pour viol d’une jeune femme à Bordeaux, a-t-on appris auprès du Parquet bordelais.

Les six joueurs -deux Irlandais, un Néo-Zélandais, un Australien, un Sud-Africain, un Français- sont arrivés mercredi à 8h40 à l’Hôtel de police de Grenoble. Ils étaient entendus dans le cadre d’une enquête de flagrance par des policiers de la Sûreté judiciaire de Bordeaux rendus sur place.

Les auditions devraient durer jusqu’à jeudi. Les joueurs entendus sont le pilier irlandais Denis Coulson et son compatriote trois-quart centre Chris Farrel, le deuxième ligne australien Peter Kimlin, les 3es lignes néo-zélandais Rory Grice et Dylan Hayes, le talonneur français Loïck Jammes, selon des journalistes sur place. Le président-délégué du FC Grenoble, Michel Martinez, a par ailleurs été entendu mercredi matin comme témoin pendant environ deux heures, d’après le quotidien Dauphiné Libéré. D’autres dirigeants et joueurs du club isérois devaient être auditionnés dans les prochaines heures, également en tant que témoins.

Mis à pied à titre conservatoire

Les faits seraient survenus après le match Bordeaux-Bègles – Grenoble le 11 mars. Une jeune femme a porté plainte pour viol contre plusieurs des rugbymen grenoblois, qu’elle avait rencontrés dans une boîte de nuit bordelaise. Selon sa déclaration aux policiers, au cours de la soirée, certains d’entre eux l’auraient droguée puis « emmenée de force dans un hôtel où elle aurait été violée ».

Vendredi dernier, le FC Grenoble avait annoncé avoir mis à pied, « à titre conservatoire », les joueurs visés par l’enquête, afin « d’éviter tout amalgame entre cette enquête, qui relève de comportements individuels et privés, et le FC Grenoble Rugby ». Le président du club, Eric Pilaud, avait indiqué la semaine dernière qu’il « respecte la présomption d’innocence », tout en ajoutant que « si les faits sont avérés, c’est répugnant, inacceptable » et que le club en tirerait les conséquences.

Le Quotidien/AFP

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