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Détenu depuis près de 40 ans, Patrick Henry restera en prison


Libéré en mai 2001, après 25 ans de détention, le détenu devenu informaticien avait été interpelé en Espagne en 2002 avec 10kg de cannabis, le ramenant en prison. (Photos AFP)

La cour d’appel de Paris a rejeté jeudi la demande de liberté conditionnelle de Patrick Henry, 63 ans et détenu depuis près de 40 ans pour le meurtre d’un enfant, a annoncé son avocate.

« C’est non ! La cour a infirmé la décision du tribunal d’application des peines » de Melun, qui avait accordé en janvier cette libération conditionnelle, a déclaré Me Carine Delaby-Faure. Les juges, après l’échec d’une précédente libération conditionnelle, ont estimé que Patrick Henry n’avait pas montré une volonté sincère de réinsertion, selon les motivations de la décision rapportée par l’avocate. Elle a annoncé se « pourvoir en cassation dès aujourd’hui ».

Patrick Henry avait été condamné en 1977 pour le meurtre de Philippe Bertrand, âgé de 7 ans.

Patrick Henry avait été condamné en 1977 pour le meurtre de Philippe Bertrand, âgé de 7 ans.

Libéré en mai 2001, après 25 ans de détention, le détenu devenu informaticien avait cassé son image après son interpellation en Espagne en 2002 avec 10kg de cannabis, le ramenant en prison jusqu’à aujourd’hui.

Lors de l’audience de première instance en décembre au centre de détention de Melun, Patrick Henry, l’un des plus anciens détenus de France, avait convaincu les magistrats qu’il avait tiré les leçons de cette réinsertion manquée.

Condamné à la réclusion à perpétuité en 1977 pour le meurtre de Philippe Bertrand, un enfant de sept ans, Patrick Henry avait échappé de justesse à la peine de mort, grâce notamment à la plaidoirie de son avocat Robert Badinter.

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