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Des métiers qui ont de l’avenir mais pas assez de candidats


Le domaine de l'informatique abrite l'un des dix métiers les plus recherchés par les employeurs. (illustration Didier Sylvestre)

La construction, l’informatique, le commerce, les transports, l’hôtellerie et la restauration… Ce sont quelques-uns des secteurs qui ont le plus recruté en 2017 d’après le Statec.

L’Adem a établi le top 10 des métiers les plus recherchés par les employeurs sur le mois de septembre. Le voici par ordre d’importance : maintenance des bâtiments et des locaux (143 postes), comptabilité (139), Études et développement informatique (127), secrétariat (115), personnel de cuisine (93), front office marchés financier (89), opérations manuelles d’assemblage, tri ou emballage (76), services en restauration (75), conseil et maîtrise d’ouvrage en systèmes d’information (66) et nettoyage des locaux (65). En tout, on dénombrait 7 368 postes vacants à fin septembre.

D’après le Statec, les secteurs qui ont le plus recruté l’an passé sont la construction, le commerce, les transports, l’hôtellerie et la restauration, l’informatique, la finance et les assurances, les sciences et les technologies, les activités administratives et l’administration publique de la santé. Entre 2016 et 2017, le nombre de salariés du pays a augmenté de plus de 14 000 personnes, passant de 418 400 à 432 400.

Pénurie dans l’informatique

Quels sont les métiers d’avenir au Luxembourg ? Selon la société d’aide au recrutement Moovijob, pour l’informatique, il s’agit par exemple des métiers d’ingénieur IT, de développeur web, de business analyst. Pour la finance et l’assurance : compliance officer, comptable, contrôleur de gestion, actuaire et AML/HYC Officer. Dans le domaine de la santé : infirmiers multilingues, médecins spécialisés, auxiliaires de vie. Pour l’hôtellerie et la restauration : réceptionniste multilingues, serveurs. Dans l’administration, on aura besoin de secrétaires multilingues, et dans la construction, d’ouvriers du bâtiment.

Toujours selon Moovijob, «de nombreux métiers dans tous les domaines sont prisés au Luxembourg, puisque l’économie se porte bien». Néanmoins, les recruteurs ont du mal à pourvoir certains postes nécessitant une expertise et une formation poussée comme dans l’informatique, la finance, le droit ou l’ingénierie. «Dans le public, les enseignants et les infirmiers se font également rares, on ouvre donc les recrutements aux personnes ne parlant pas le luxembourgeois mais d’autres langues officielles». D’après Moovijob, les recruteurs «peuvent encore se targuer de recruter des profils étrangers expérimentés parlant plusieurs langues». Dans le domaine de l’informatique, «la pénurie est telle que les sociétés recrutent à des niveaux débutant, puis forment leurs salariés».

Les recruteurs luxembourgeois recherchent des profils multilingues (parlant anglais, allemand, voire les deux) ou des langues plus rares selon l’origine de la société. Par exemple, pour intégrer une banque chinoise, il faudra parler le chinois. Une première expérience dans le domaine visé est souhaitée.

Aude Forestier

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