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[Coupe] Le Fola doit assumer


Bensi et ses coéquipiers espèrent bien faire la fête au stade John-Grün. (Photo : Julien Garroy)

Le club eschois a fait de la Coupe sa priorité absolue. Une demie à Mondorf ne devrait pas l’effrayer !

Le Fola a rendez-vous avec le stade Josy-Barthel. Cet éternel recalé de la Coupe, qui ne devrait plus empêcher le F91 d’être sacré en DN, n’aspire plus qu’à rompre la malédiction qui l’empêche de soulever le trophée au stade Josy-Barthel.

Arno Bonvini a sacrifié une infime partie de sa préparation d’avant-match, samedi, contre Grevenmacher, pour s’offrir quelques minutes de Fola – F91. Il n’a pas vu le club eschois habile gestionnaire de sa deuxième mi-temps, mais sa version diablement agressive et efficace qui a été la première à faire chuter Dudelange cette saison. «C’était impressionnant», reconnaît Bonvini, qui n’a rien appris de plus que ce qu’il savait déjà, mais se pose désormais la question de savoir comment trouver des solutions pour enrayer la machine.

Il devra de toute façon le faire sans Benhemine, Marques et Teixeira, trois garçons qui «sont très bien physiquement et sont pour beaucoup dans nos résultats récents», c’est-à-dire huit matches consécutifs sans défaite, dont un petit nul seulement.

En temps normal, la balance pencherait clairement en faveur des Eschois. Là, entre la démonstration de force du Fola dans le choc contre le leader et les pertes sèches subies par le Petit Poucet, il n’y a même pas à hésiter 30 secondes. Et d’ailleurs, cela a pris dix secondes à Christian Strasser, le président mondorfois, pour matérialiser son envie de mettre tout le poids de cette rencontre sur les épaules du Fola : «Il n’y a plus que ce titre-là qu’ils peuvent prendre cette saison. Vous pouvez l’écrire : ils ont clairement la pression. Et d’ailleurs, tiens, demandez à mon frère s’il n’est pas un peu nerveux.»

«Moi, je m’en fous»

Interpellé par son frangin, Jeff préfère en rire. «Il faut toujours être un peu nerveux. C’est signe de motivation», tranche l’entraîneur du Fola, en coach qui assume largement les responsabilités nées d’un tirage au sort avantageux : «On est un groupe hypermotivé et focalisé sur le sujet.»

Or le sujet, il refuse que cela soit autre chose qu’une qualification, qu’elle soit nette ou pas. Le fait qu’il y aura forcément un Strasser au Barthel, fin mai, très peu pour lui. «Ça, ça fait joli pour les journaux de tourner l’histoire comme ça. Moi, je m’en fous tant que c’est le Fola qui y est.» Christian, forcément, est plus nuancé. Il a moins d’obligations, aussi, au regard de ce rendez-vous : «Toute la famille sera là pour la finale. On verra bien si elle est habillée en rouge ou en vert!» Si elle n’est pas en rouge, ce sera une sacrée gifle pour le club doyen…

Julien Mollereau

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