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[BGL Ligue] Ryan Klapp : « C’est le classico du Luxembourg »


"On fera de notre mieux ce dimanche", lance l’ailier du Fola. (Photo : Julien Garroy)

Pour beaucoup, le principal obstacle qui reste entre Dudelange et le titre se nomme le Fola. Ryan Klapp, un des meilleurs Folamen de la saison, nous parle de ce match pas comme les autres.

Extérieurement, on a l’impression qu’un seul match compte encore véritablement pour le Fola cette saison : la finale de la Coupe qui vous opposera fin mai à Dudelange. Alors, comment aborde-t-on la rencontre de ce week-end contre le même F91 dans les rangs eschois? Une certaine décompression serait dans la logique des choses…

Ryan Klapp : Oui, c’est possible. Le plus important, c’est clairement la finale de la Coupe. Vu notre situation au classement (NDLR : six points de retard sur le duo F91-Differdange à deux matches de la fin et une différence de buts déficitaire de 13 buts par rapport aux Dudelangeois), pour le titre, ce sera compliqué. Voire pratiquement impossible. On jouera donc sans pression et sans rien à perdre. On fera de notre mieux.

Le prestige, cela compte dans ce genre de rencontre?

Oui, bien sûr! Ce match, on peut le comparer à un Clasico du Luxembourg. Et comme on dit, un Clasico, cela ne se joue pas, cela se gagne! C’est le genre de match qui est forcément toujours intéressant. Et puis, c’est une manière de pouvoir préparer la finale de fin mai.

Justement, si vous battez Dudelange dimanche, vous leur mettrez peut-être un petit coup derrière la tête au niveau psychologique, non?

N’étant pas dans leur tête, je ne sais pas quoi vous répondre (il sourit). Par contre, ce que je peux vous dire, c’est qu’à nous, cela nous donnerait de la confiance. Mentalement, on serait encore un peu mieux avant la Coupe.

Et si vous perdez?

Ce sera un peu chiant, mais on se relèvera.

Et vous avez une préférence pour le nom du champion?

Le mieux, ce serait que ce soit… le Fola évidemment. Pour le reste, difficile à dire. Dudelange m’a l’air plus constant comme tend à le montrer sa différence de buts supérieure.

Sur un plan plus personnel, vous êtes d’accord si on dit que vous êtes un des meilleurs Folamen cette saison?

Il y a d’autres bons éléments qui ont été décisifs, tels Manu François ou Gerson. On est, à mon sens, au même niveau. Je me suis senti progresser ces derniers mois, notamment beaucoup sur le plan mental. Cela vient avec l’âge sans doute (NDLR : il a 24 ans).

Vous êtes au Fola depuis 2013. Comment expliquer que vous avez mis autant de temps pour vous imposer?

La première raison est liée à la concurrence. Quand je suis arrivé en provenance du RFCU, le niveau était déjà très élevé avec des Julien Hornuss, Ahmed Rani… Il ne faut pas oublier que cette équipe avait été sacrée championne. Et moi, je n’étais encore alors qu’un gamin. Mais j’ai progressé petit à petit et cette année, j’ai vraiment éclaté.

La prochaine étape pour vous, c’est l’équipe nationale?

Oui. J’y pense en tout cas. Ce serait un beau challenge. Mais pour l’heure, je n’ai reçu aucune (pré)convocation.

Vous pensez avoir le niveau requis?

Pour faire partie du cadre, je pense, oui. Pour jouer, c’est encore autre chose. Certains sont là depuis longtemps déjà. Il faut le temps de s’intégrer.

Vu les suspendus pour les rencontres contre l’Albanie et les Pays-Bas début juin, et surtout celle d’un certain Dan Da Mota, vous avez un petit espoir d’être repris?

La première chose à laquelle je pense, c’est la finale de la Coupe qui se déroulera juste avant ça. Après, si Luc Holtz m’appelle, je viens tout de suite.

Entretien réalisé par Julien Carette

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