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[Coupe] Angelo Fiorucci : « On va courir, courir et courir »


Angelo Fiorucci prend du recul par rapport au match de ce soir. Son UNK va uniquement jouer pour apprendre. (Photo : Julien Garroy)

COUPE (QUARTS DE FINALE). Angelo Fiorucci craint le pire pour Käerjeng face au F91.

Tombeur surprise de Differdange au tour précédent, l’UNK a encore hérité d’un tirage injouable. La venue du F91, ce n’est pas franchement le match le plus important de votre semaine…

Angelo Fiorucci : Bien sûr! Si on gagne à Canach, on aura fait plus de 95 % du chemin pour la montée. Non, en fait, on peut même dire que ce sera cuit pour eux. Alors recevoir Dudelange, c’est un honneur et pour mes jeunes, c’est mieux que six semaines d’entraînement, mais ce n’est pas la priorité.

Il vous a pourtant fallu éliminer deux équipes de DN (le CSG et Differdange) pour en arriver là…

Oui, mais ce n’est pas un cadeau.

Vous avez quand même éliminé le tenant du titre! Vous vous interdisez de penser qu’un nouvel exploit est possible ?

Differdange, c’était un jour où tout nous a réussi. Je n’ai rien contre le fait que cela se reproduise à nouveau, mais normalement, un truc comme ça n’arrive qu’une fois tous les cinq ans. Et moi, dans cinq ans, je ne serai plus là.

Donc vous avez du mal à y croire ?

On a plusieurs trains de retard sur le F91. Disons qu’eux, c’est un TGV et nous, on est un train à vapeur. Déjà que la différence entre la DN et la PH est énorme – on l’a vu lors de nos matches amicaux –, mais en plus, la Coupe, jusqu’à présent, c’était notre laboratoire d’expérimentation. On a entamé tous nos matches avec trois jeunes U19 dès le départ. Mais on avait des joueurs d’expérience autour. Là, Benhamza est suspendu et Fernandes, blessé, mais on va rester sur la même philosophie. On aura une moyenne d’âge de 22 ans, neuf Luxembourgeois dans le onze de base dont cinq formés au club. On va essayer d’apprendre.

Sur quels points spécifiquement ?

Pour une fois, on aura moins le ballon. Jusqu’à présent, cette saison, le scénario à une ou deux exceptions près, était toujours le même : on fait le jeu. Là on va courir, courir et encore courir. On va prendre une bonne leçon de football, travailler tactiquement et on va essayer de ne pas être ridicules contre la meilleure équipe du pays et le meilleur coach du pays.

C’est ce qu’est Michel Leflochmoan à vos yeux ?

Je ne l’ai jamais battu. Je n’ai même pas un seul match nul contre lui.

Et ça ne vous a pas manqué, ce genre de gros challenge ?

Pas si on se prend un bouillon! De toute façon, si ça arrive, on va le boire et se reconcentrer pour Canach.

Propos recueillis par Julien Mollereau

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