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Air France : 2 900 postes menacés en 2016 et 2017


Des avions de la flotte Air France, le 15 septembre 2014 à l'aéroport d'Orly. (Photo : AFP)

La direction d’Air France a évalué vendredi à 2 900 le nombre d’emplois menacés de disparition en 2016 et 2017, sans exclure de recourir à des départs contraints, a-t-on appris vendredi auprès de représentants syndicaux.

«Le nombre de postes supprimés sera de 300 pilotes, 700 PNC (les hôtesses et stewards) et 1 900 au sol», a détaillé l’un d’entre eux. Une autre source au sein du conseil d’administration du groupe Air France, réuni vendredi, a indiqué que le chiffre de 2.900 était présenté comme une estimation du sureffectif en 2017.

Sollicitée, la direction a refusé de commenter ces chiffres. Des détails seront donnés en comité central d’entreprise lundi.

Le conseil d’administration d’Air France-KLM a mandaté jeudi la direction d’Air France pour mettre en oeuvre un «plan alternatif» au projet de développement «Perform 2020» initialement envisagé pour rattraper l’écart avec la concurrence, principalement sur le long-courrier. Il prévoit une réduction de l’activité et des effectifs.

Des départs contraints sont envisagés pour la première fois dans l’histoire de l’ex-compagnie nationale, dont l’État détient toujours 17,6%. Pour les navigants, la direction privilégie des plans de départ volontaires. «Si elle n’arrive pas à trouver assez de volontaires, la direction procèdera à des licenciements», selon un représentant syndical.

Une information confirmée par Didier Dague, administrateur (FO) représentant des salariés. Selon lui, le sureffectif pourrait être résorbé par des plans de départs volontaires.

Pour les personnels au sol, il n’y aurait «que des plans de départs volontaires», selon la source syndicale, qui redoute cependant «quelques licenciements» dans les escales du sud est (Marseille, Nice, Corse) faute de volontaires en nombre suffisant.

Le PDG d’Air France-KLM Alexandre de Juniac a assuré vendredi vouloir «privilégier les départs volontaires» et recourir de façon «exceptionnelle» et «en dernier recours» à des licenciements.

AFP/M.R.

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