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Vente de Liberty Steel : bientôt un accord ?


Le ministre Franz Fayot n’est pas en mesure d’annoncer quand le couperet va tomber. (photo archives LQ)

Interpellé une nouvelle fois, hier, à la Chambre, par le député Laurent Mosar (CSV), le ministre de l’Économie a pu confirmer que «les pourparlers avec un repreneur industriel» pour l’usine de Liberty Steel à Dudelange «ont pu être poussés très loin».

«La conclusion de cette reprise dépendra de la bonne volonté de tous les acteurs», ajoute cependant Franz Fayot, qui évoque un dossier qui reste «très sensible».

Début décembre, Robert Fornieri, secrétaire syndical du LCGB, avait annoncé dans nos colonnes que «l’équipe dirigeante de Dudelange nous a confirmé sa volonté d’enclencher un processus de vente, dans le sillage de la décision du tribunal belge».

Le rachat par le groupe Liberty en 2019 des usines de Dudelange et de Liège, détenues par ArcelorMittal, a tourné au désastre. La faillite de Greensill, principale source de financement du sidérurgiste, a précipité le groupe dans de graves difficultés. Désormais, la justice belge a nommé un mandataire chargé de vendre les sites liégeois de Liberty Steel.

Une telle procédure judiciaire n’est pas possible au Luxembourg, comme l’a regretté hier le ministre de l’Économie. Le gouvernement compte donc continuer à occuper un rôle de facilitateur afin de sauver une usine profitable, mais mise sous cocon depuis début octobre.

Il ne reste plus que 170 salariés, sur les 300 initialement occupés, qui font de la résistance. «Un propriétaire qui continue à payer des salariés d’un site sans activité est sans précédent», s’étonne Franz Fayot.

Le ministre n’est pas en mesure d’annoncer quand le couperet va tomber. «On en saura plus dans les semaines et mois à venir», conclut-il.

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