Accueil | A la Une | UE : tous les véhicules neufs devront être équipés du freinage d’urgence

UE : tous les véhicules neufs devront être équipés du freinage d’urgence


Pour les véhicules neufs de modèles déjà existants, ces nouvelles obligations destinées à améliorer la sécurité routière ne s'imposeront qu'à compter de 2024. (photo AFP)

Tous les nouveaux modèles de véhicules devront être équipés dans l’UE de dispositifs de sécurité avancés comme le freinage d’urgence ou l’adaptateur de vitesse à partir de 2022, selon de nouvelles règles adoptées mardi par le Parlement européen.

Pour les véhicules neufs de modèles déjà existants, ces nouvelles obligations destinées à améliorer la sécurité routière ne s’imposeront qu’à compter de 2024.

« Cette législation va permettre de sauver des milliers de vies dans les années à venir », a estimé l’eurodéputé Roza Thun (PPE, droite), rapporteure de ce texte voté en session plénière à Strasbourg à une large majorité (578 voix pour, 30 contre, 25 abstentions).

Tous les nouveaux modèles de véhicules devront disposer à partir de mai 2022 d’un système « d’adaptation intelligente » de la vitesse, qui avertira les conducteurs de tout dépassement des limites autorisées, sans réduire automatiquement la vitesse.

Les nouveaux modèles de voitures particulières et d’utilitaires légers « devront également être équipés d’un système de freinage d’urgence, déjà obligatoire dans les camions et les bus, ainsi que d’un système d’urgence de maintien de la trajectoire », selon le texte adopté.

25 000 morts sur les routes de l’UE en 2018

Les systèmes de freinage d’urgence sont capables de détecter une collision imminente et d’activer automatiquement le freinage d’un véhicule.

Il faudra également que les constructeurs facilitent l’installation « d’un éthylomètre antidémarrage » et équipent leurs véhicules d’un « avertisseur de somnolence et de perte d’attention du conducteur » et d’un « enregistreur de données d’événements », sorte de boîte noire du véhicule, selon le texte voté.

La rapporteure a assuré que l’installation de ces technologies ne provoquerait pas de hausse des prix. « La plupart de ces solutions sont numériques et une production en masse de ces solutions numériques ne rend pas les voitures plus chères », a dit Mme Thun lors d’une conférence de presse.

En 2018, environ 25 000 personnes ont perdu la vie lors d’accidents de la route dans l’Union européenne et environ 135 000 ont été gravement blessées, selon des chiffres cités par le Parlement européen.

AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.