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Pénurie de médicaments : le LCGB réclame un plan d’action national


le LCBG réclame "la mise en œuvre rapide d’un plan d’action national" qui réunirait tous les acteurs concernés par cette pénurie (Photo : Pixabay)

Une nouvelle fois, le syndicat interpelle le gouvernement quant à la pénurie de médicaments et réclame un plan d’action national.

C’est maintenant de façon récurrente que le LCGB monte au front pour dénoncer l’attitude du gouvernement face à la pénurie de médicaments. « Le LCGB se doit de constater que le gouvernement semble vouloir continuer sa politique d’autruche », écrit le syndicat dans un communiqué lapidaire publié ce mardi 14 mars.

Depuis fin 2022, plusieurs médicaments viennent à manquer en Europe, notamment en raison d’une pénurie de certaines molécules. La ministre de la Santé, Paulette Lenert, avait reconnu qu’une situation de pénurie « n’était pas exclue » au Luxembourg pour certains antibiotiques comme l’amoxicilline. Phénomène nouveau depuis fin février : les ruptures de stock concernent désormais des médicaments de première nécessité.

Si les associations de patients ne reçoivent encore pas de plaintes et affirment que, jusqu’ici, les besoins sont couverts, en particulier grâce aux médicaments génériques, elles constatent bel et bien d’importantes tensions. Face à cette situation, le syndicat chrétien-social « exhorte les ministres compétents de mettre rapidement en œuvre un plan d’action national visant à mettre rapidement un terme aux problèmes d’approvisionnement en médicaments ».

À présent, le LCBG réclame « la mise en œuvre rapide d’un plan d’action national » qui réunirait tous les acteurs concernés par cette pénurie. Pour ce faire, il propose concrètement « de dresser et publier une liste de tous les médicaments qui présentent régulièrement des ruptures de stock ». Puis de mettre en œuvre des actions nationales en fonction de cette liste, telles qu’une réserve nationale de médicaments, des emballages individualisés de médicaments ou encore le remboursement exceptionnel de médicaments procurés dans une pharmacie de la Grande Région.

Pour conclure, le LCGB souhaite que « le gouvernement s’engage au niveau européen en faveur d’une relocalisation des sites de production vers l’Europe pour éviter ainsi dans l’avenir de nouvelles perturbations au niveau des chaînes de livraison. » Pour rappel, le Luxembourg importe 100 % des médicaments qu’il commercialise, dont 80 à 90 % proviennent de Belgique, 7 à 17 % d’Allemagne et 3 % de France, selon les chiffres avancés par les acteurs luxembourgeois publics et privés.