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Paris-Roubaix: Sagan s’impose en champion du monde


"Fabuleux !", s'est exclamé le coureur de l'équipe Bora dans sa conférence de presse d'après-course. "C'est le paradis !" (Photo : AFP)

Digne de son maillot de champion du monde, le Slovaque Peter Sagan a remporté dimanche la 116e édition de Paris-Roubaix, dans la poussière et la boue, devant son compagnon d’échappée, l’étonnant champion de Suisse Silvan Dillier.

Sagan, malchanceux jusqu’à présent sur les chemins de mauvais pavés de la « reine des classiques », s’est imposé en maestro. En attaquant à 55 kilomètres de l’arrivée et en ne gardant avec lui que Dillier, rescapé d’une échappée lancée à plus de 220 kilomètres du vélodrome nordiste.

Accident, crevaisons et chutes ont scandé cette édition printanière, sous le soleil après les averses matinales. Le plus dramatique ? L’état du Belge Michael Gooverts, un coureur de la modeste formation Veranda’s Willems, retrouvé au sol, inconscient, les bras en croix, dans le secteur de Viesly après une centaine de kilomètres de course.

Réanimé dans un premier temps par le service médical de la course et pris en charge par les pompiers et les services d’urgence pour cet arrêt cardio-respiratoire, le jeune coureur belge (23 ans) a été héliporté dans un état très grave à l’hôpital de Lille.

La rock-star du peloton, par son côté fantasque et un salaire qui en fait dit-on le coureur le mieux payé du plateau, a mis fin à une série noire à Roubaix. Jusqu’à présent, il présentait pour meilleur résultat une sixième place reflétant mal ses qualités de funambule et son statut d’inévitable favori.

Sagan, la rock-star, franchissant triomphalement la ligne d'arrivée.

Sagan, la rock-star, franchissant triomphalement la ligne d’arrivée.

«J’ai eu la chance avec moi»

Le triple champion du monde (depuis 2015) n’a laissé cette fois aucun espace à ses adversaires. Il a attaqué à 55 kilomètres de l’arrivée, à Auchy-lez-Orchies et a fini le travail contre Dillier, épatant dauphin pour sa deuxième participation à l’âge de 27 ans à Paris-Roubaix.

« J’ai eu la chance avec moi cette année, pas de chute, pas de crevaison, j’ai pu garder mon énergie pour le final », a déclaré le Slovaque (28 ans) à sa descente de vélo, après avoir levé les bras à la façon d’un boxeur victorieux.

Premier champion du monde à gagner dans le légendaire vélodrome depuis Bernard Hinault en 1981, Sagan a réparé un manque dans un riche palmarès fort notamment de quatre maillots verts du Tour de France. Paris-Roubaix est seulement son deuxième « monument » (le nom des plus grandes courses d’un jour) après le Tour des Flandres 2016.

Le Quotidien / AFP

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