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On en sait plus sur la cyberattaque qui a touché plusieurs sites gouvernementaux


(Photo d'illustration : Editpress)

Dans une réponse parlementaire initiée par une question des députés Liz Braz (LSAP) et Tania Bofferding (LSAP), Luc Frieden revient sur les cyberattaques menées contre des sites internet de l’État, vendredi 21 mars.

Pour rappel, ces dernières ont consisté à saturer les ressources informatiques des cibles afin de les rendre indisponibles. Si pour le moment, aucun autre dommage n’est connu, « une évaluation régulière de la situation est toujours en cours », souligne le Premier ministre.

« Ladite attaque est composée de plusieurs vecteurs d’attaque. Le vecteur le plus utilisé était un botnet qui visait une attaque au niveau applicatif (surcharge de sites et services web). L’attaque conduit à la saturation des serveurs de chiffrement (TLS/SSL Offloader), ainsi que des serveurs web exposés à l’Internet ».

Dans leur question, les deux députés indiquent que « les attaques ont été rapidement revendiquées par des hackers se proclamant prorusses sur diverses plateformes, telles que « X » et « Telegram » ». Des informations que Luc Frieden ne confirme pas. « Il n’est pas opportun de divulguer l’origine de l’attaque afin de limiter toute publicité involontaire recherchée par les attaquants », précise-t-il.

Quant à la vulnérabilité des sites touchés, Luc Frieden explique « la majorité des sites des ministères et des administrations étatiques sont hébergés sur une infrastructure commune composée d’un ensemble de serveurs et hébergée au CTIE ». Une situation qui leur confère « une protection de pointe » entre les mains des équipes du CTIE.  » Le système est conçu pour être hautement redondant et il est distribué sur différents centres de données ».

Enfin, le Premier ministre ne se risque pas à donner, pour des raisons de sécurité, plus d’informations sur les mesures en place pour contrer les cyberattaques. « Nous disposons de protections avancées, tenant compte de l’état des connaissances et le gouvernement suit de façon rapprochée les technologies émergentes dans le domaine de la cybersécurité. En fonction de l’évaluation du besoin, les technologies les plus adaptées sont mises en place », conclut-il.

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