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Nucléaire belge : plainte interrégionale pour la mi-novembre


La plainte réunissant plus de 100 communes de la Grande Région devrait être déposée à la mi-novembre. L'objectif est la fermeture des réacteurs de Doel et de Tihange. (illustration Hervé Montaigu)

Le député-maire de Remich, Henri Kox (déi gréng), a représenté mardi à Aix-la-Chapelle (Allemagne) la communauté de 40 communes luxembourgeoises qui ont décidé de se joindre à la plainte interrégionale contre le nucléaire.

«La session de travail était surtout consacrée à l’audition de différents experts de pointe afin d’alimenter la plainte d’un solide fonds scientifique. En ce qui concerne la centrale nucléaire belge de Tihange, il doit ainsi être prouvé que les fissures existant dans les réacteurs se sont bien aggravées au fil du temps et qu’elles n’étaient pas présentes dès leur livraison, comme l’affirment les autorités belges», explique le député, contacté mardi soir par nos soins.

Si tout va bien, la plainte réunissant plus de 100 communes de la Grande Région devrait être déposée à la mi-novembre au tribunal de première instance de Bruxelles. L’objectif est la fermeture des réacteurs de Doel et de Tihange. «La mobilisation est importante, mais les coûts aussi. Jusqu’à présent, une enveloppe de 500 000 euros a déjà été dépensée. Mais cela reste abordable, y compris au Luxembourg. Si jamais on décide de lancer une plainte semblable contre la centrale de Cattenom, cela reviendrait à un coût d’un petit euro par habitant», calcule Henri Kox.

Le Comité d’action luxembourgeois, qui milite contre le nucléaire, se réunira la semaine prochaine pour faire le point.

David Marques

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