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Niveau de NO2 au Luxembourg : le polluant est resté sous la valeur limite en 2022


Après les années Covid, la reprise du trafic en 2022 a influé sur les taux de dioxyde d'azote (Photo d'illustration : Alain Rischard)

Malgré une légère reprise, le niveau de dioxyde d’azote dans l’air est resté sous la valeur limite en 2022.

D’après les mesures réalisées par l’Administration de l’environnement, en collaboration avec les communes et la Klima-Agence, le niveau de dioxyde d’azote (NO2 ) présent dans l’air se stabilise et confirme les bons résultats amorcés en 2018. Les résultats de cette 5e campagne, qui s’inscrit dans le cadre du Pacte climat, ont été publiés ce mercredi. On apprend, qu’en 2022, aucun emplacement, sur les 112 situés dans 33 communes, où a été mesuré le polluant, n’a dépassé la valeur limite de 40 µg/m3.

L’Administration de l’environnement note, tout de même, que dans quelques lieux tels que Remich, Echternach et Differdange, mais aussi  Esch/Alzette, Hesperange et Luxembourg, des valeurs très proches de la valeur limite ont été relevées.

Un mois de mars
défavorable

Dans le détail, les concentrations les plus élevées apparaissent durant les mois d’hiver. En cause ? Les émissions des installations de chauffage ainsi que les conditions météorologiques. « Elles rendent généralement plus difficile l’évacuation des polluants atmosphériques », explique l’Administration de l’environnement.

Les mesures montrent plusieurs niveaux élevés de NO2 durant le mois de mars 2022. « Ces journées étaient marquées par un temps sec et ensoleillé avec un vent faible et des effets d’inversion de température avec comme conséquence une mauvaise dispersion des polluants atmosphériques », soulignent les experts.

Le rôle influent
du trafic routier

Le trafic routier joue un rôle important quant à la présence du polluant dans l’air. Durant la pandémie, une baisse particulièrement prononcée avait pu être observée, notamment en raison de la diminution du trafic sur les routes. En 2002, un niveau bas a été décelée pendant la première moitié d’août grâce à la baisse général du nombre d’automobilistes sur les axes du pays.  « De plus, pendant la période estivale, un meilleur mélange de l’air et des réactions de dégradation photochimique par l’ozone entraînent généralement une diminution des concentrations de NO« , précise l’Administration de l’environnement.

À noter aussi que, malgré, la modernisation du parc des véhicules avec la progression des nouvelles normes EURO et la présence accrue de véhicules électriques, la diminution de dioxyde d’azote a été en partie freinée par la hausse générale du trafic routier, durant l’année passée. Les moyennes ont également légèrement augmenté en raison des conditions météorologiques défavorables à la qualité de l’air en 2022.

 

La méthode

Afin de déterminer la concentration en NO2, les échantillons sont collectés toutes les deux semaines à l’aide de tubes à diffusion passive. L’échantillonnage passif consiste à exposer à l’air libre pendant une durée fixée à environ 3 mètres de hauteur des tubes adsorbants. Par simple diffusion du polluant présent dans l’air, celui-ci va être piégé par l’échantillonneur. Les échantillons sont ensuite analysés en laboratoire par spectrophotométrie. La campagne de 2022 s’est déroulée du 5 janvier au 21 décembre. Le rapport complet est disponible sur www.emwelt.lu.

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