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Les ménages luxembourgeois ont profité de la baisse du pétrole


Chaque ménage a économisé entre 90 et 330 euros en 2015. (Illustration : Archives LQ)

Selon le Statec, depuis trois ans, les ménages et les entreprises réalisent des économies à la faveur de la chute des prix du pétrole.

Le Statec a publié mercredi, dans son «Regard» du mois d’août, une analyse sur les gains de revenu liés à la baisse des prix du pétrole. Il en ressort que les ménages ont gagné entre 90 et 330 euros l’année dernière.

Sur les trois dernières années, en lien avec une offre relativement abondante, une forte chute des prix du pétrole a été observée, pour se stabiliser à un faible niveau depuis le début de 2016. Cette chute des prix du pétrole a, selon le Statec, entraîné des économies d’environ 140 millions d’euros entre 2013 et 2015, ce qui revient, en moyenne, pour les ménages à 90 euros pour 2013 et 330 euros en 2015.

Pour les résidents se chauffant à base de produits pétroliers, comme le mazout, l’économie réalisée monte jusqu’à 530 euros rien qu’en 2015. Le gain des ménages, qui s’est principalement remarqué sur les prix des carburants et de l’électricité, a augmenté d’année en année, puisque en 2013, l’économie pour les ménages s’est chiffrée à 19,6 millions d’euros pour doubler en 2014 et encore doubler en 2015 pour atteindre 78 millions d’euros l’année dernière.

Au niveau des entreprises, le gain se chiffre à environ 250 millions d’euros depuis 2013. Les économies se sont notamment faites sur le gaz naturel (29 millions d’euros), le gaz manufacturé (22 millions d’euros) et l’électricité (20 millions d’euros). L’année 2015 a été celle où les entreprises ont économisé le plus, avec un gain de 118 millions d’euros sur les 250 millions d’euros économisés depuis 2013.

Malgré ces économies réalisées grâce à la baisse des prix du pétrole, l’économie luxembourgeoise n’a pas su en profiter pleinement, dans la mesure où les secteurs clés du pays ne reposent pas directement sur les prix du pétrole. En effet, le secteur financier et les services, qui représentent 86,8 % du produit intérieur brut (PIB) luxembourgeois, ne sont que très peu dépendants des prix du pétrole, alors qu’a contrario, le secteur industriel, qui prête davantage attention à la variation des prix du pétrole, ne pèse que 13,4 % du PIB du pays.

Le Quotidien

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