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La tripartite interrompue jusqu’à 18h


Les discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux doivent reprendre au plus tôt à 18 h ce mardi soir. (Photo : hervé montaigu)

Les tractations entre gouvernement, syndicats et patronat se sont nettement corsées ce mardi matin. Après la pause-déjeuner, il a été décidé d’interrompre les pourparlers en grand comité jusqu’à 18 h. L’«accord de principe», souhaité par le Premier ministre, est sur la sellette.

La nuit n’a pas suffisamment portée conseil. Très rapidement, la tripartite, qui a repris ses travaux sur le coup de 10 h 30, s’est transformée en concertations individuelles des trois camps. Une pause d’une demi-heure a, ainsi, été décrétée dès 11 h. D’autres brèves interruptions ont suivi jusqu’au déjeuner servi pendant l’heure de midi.

Vers 13 h 30, il a été annoncé que la tripartite allait être interrompue pour plusieurs heures. Gouvernement, syndicats et patronat vont se retirer jusqu’à 18 h, avant de se retrouver au château de Senningen. Cette pause doit servir aux trois camps à rapprocher, dans le meilleur des cas, leurs positions sur le paquet que le Premier ministre voulait ficeler avant son départ, mercredi matin, pour New York.

Un plafonnement à partir de janvier?

Très peu de détails ont filtré jusqu’à présent sur le contenu proprement dit des négociations. La principale mesure annoncée concerne un plafonnement des prix de l’énergie, qui doit avoir pour effet de freiner l’inflation, et éviter, ainsi, une cascade de tranches indiciaires qui s’annoncent dans les 12 mois à venir.

Nos confrères de RTL Radio ont avancé ce mardi matin que le prix du gaz sera plafonné à un surplus de 15 %, a priori, par rapport au prix actuel. L’électricité, par contre, serait gelée. Les deux mesures seraient effectives du 1er janvier au 31 décembre 2023 et auraient un coût de 1,2 milliard d’euros pour l’État.

Deux index reportés à verser en 2023 ?

Selon les calculs du Statec, la baisse de l’inflation qui en découlerait ferait qu’aucune tranche indiciaire supplémentaire ne serait due en 2023. Le gouvernement proposerait de reporter la tranche encore à venir en fin de cette année à 2023, qui serait donc à verser en plus de la tranche reportée de juin 2022 à avril 2023.

Les syndicats avaient laissé entrevoir qu’ils insisteraient pourtant sur le versement direct de la tranche, actuellement prévue pour novembre prochain. Il est fort probable que ce point précis divise fortement syndicats et patronat.

Lundi soir, le Premier ministre, Xavier Bettel, s’était encore montré assez confiant qu’un «accord de principe» puisse être trouvé ce mardi. Ce-dernier se trouve désormais sur la sellette. Une nouvelle séance nocturne attend la tripartite à Senningen.

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