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La police dans un monastère du Var où Xavier Dupont de Ligonnès aurait été vu


Xavier Dupont de Ligonnès demeure introuvable depuis la découverte en avril 2011 des corps de sa femme et de ses quatre enfants. (photo AFP)

Des enquêteurs intervenaient mardi matin dans un monastère de Roquebrune-sur-Argens (sud de la France) où aurait été reconnu Xavier Dupont de Ligonnès, recherché depuis l’assassinat en 2011 de sa femme et de ses quatre enfants à Nantes, selon source proche de l’enquête.

Des policiers de la PJ de Nantes, assistés de leurs collègues de Toulon, ont été dépêchés dans cette commune du littoral varois, a précisé cette source après la révélation par Ouest-France de cette opération dans le monastère du Saint-Désert.

Selon le journal, des témoins auraient signalé qu’ils pensaient avoir vu le personnage central de l’une des plus mystérieuses énigmes criminelles de ces dernières décennies à la messe de ce monastère, dont les moines ont fait vœu de solitude et de silence.

Xavier Dupont de Ligonnès demeure introuvable depuis la découverte en avril 2011 des corps de sa femme et de ses quatre enfants, enterrés sous la terrasse de leur maison à Nantes. Ils avaient disparu depuis près de trois semaines. Agnès Dupont de Ligonnès, 48 ans, et ses quatre enfants, Arthur, 21 ans, Thomas, 18 ans, Anne, 16 ans, et Benoît, 13 ans avaient été tués à la 22 long rifle, vraisemblablement deux semaines plus tôt, entre le 3 et le 5 avril, d’au moins deux balles dans la tête.

Signalements aux quatre coins du monde

Plus de six ans après, et malgré près de 900 signalements et des milliers de procès-verbaux, l’énigme reste entière de savoir si l’homme est mort ou vivant. Il avait été aperçu pour la dernière fois le 15 avril 2011, quittant à pied un hôtel bon marché de Roquebrune-sur-Argens, avec sur le dos un étui pouvant contenir une carabine.

La découverte d’ossements en avril 2015 dans le département du Var, non loin du dernier endroit où avait été vu le père de famille, puis, quelques mois plus tard, en pleine torpeur estivale, l’envoi d’un courrier à l’AFP, avaient relancé les spéculations sur son sort. Les expertises n’ont pas établi que ce courrier ait pu être écrit par Xavier Dupont de Ligonnès, ni permis d’identifier son auteur.

Des signalements ont afflué des quatre coins du monde. Avec son « faciès passe-partout », Xavier Dupont de Ligonnès – sous le coup d’un mandat d’arrêt international – a été vu partout, et parfois dans la même journée en Amérique du sud ou en Australie.

Le Quotidien/AFP

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