L’institution du Boulevard Joseph II a révélé mercredi ce matin ses résultats positifs pour l’année 2016.
Son chiffre d’affaire opérationnel consolidé s’est établi l’an passé à 45,3 millions d’euros en hausse de 0,71 % par rapport à 2015 qui selon Robert Scharfe, le président du conseil de direction, a été une année record. Mercredi, il a aussi été question du Luxembourg Green Exchange, la première plateforme de cotation d’obligation verte dans le monde.
Mercredi matin, quelques heures avant la tenue de l’assemblée générale ordinaire, la Bourse de Luxembourg a livré son bulletin de santé financier. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est plutôt bon. En témoignent les chiffres délivrés par Robert Scharfe, le président du conseil de direction.
Le Groupe Bourse a enregistré un bénéfice net de 12,3 millions d’euros, stable par rapport à 2015. Son chiffre d’affaire opérationnel consolidé a connu une légère progression de 0,71 %, s’établissant à 45,3 millions d’euros. Cette progression a été soutenue par le développement des activités de Fundsquare, la filiale dédiée à l’industrie des fonds d’investissement, qui de son côté a affiché « pour la première fois un résultat positif » d’après Robert Scharfe. En effet, son chiffre d’affaire a grimpé de 13 %.
Le résultat opérationnel a crû de 1,7 million d’euros, se figeant désormais à 18,2 millions d’euros. L’autre fait marquant, c’est le nombre de nouvelles valeurs admises à la cotation qui a franchi le seuil des 10 000 (10.162), confirmant la position de leader mondial de la plateforme d’échange d’obligations luxembourgeoise dans la cotation de valeurs internationales.
Luxembourg leader de la cotation verte
Durant son exposé, Robert Scharfe a également informé du lancement l’an passé de la première application de la technologie Blockchain permettant de déposer les documents avec les informations réglementée. Cela permet « à l’émetteur de prouver le dépôt de ces informations », souligne le président du Conseil de direction de la Bourse.
Ce dernier s’est aussi penché sur Funds DLT, un projet dit « innovant » sur la création d’un nouveau modèle de distribution des fonds basés sur la Blockchain. Il est d’après lui, « une initiative de trois partenaires Fundsquare, InTech (Post Luxembourg Group) et KPMG ». Pour le moment en phase de test, « il pourra être mis en production s’il fait ses preuves », prévient-il.
La Bourse de Luxembourg ne se contente pas seulement de proposer des obligations classiques. Depuis septembre 2016, elle « offre » des instruments financiers verts via sa plateforme Luxembourg Green Exchange (LGX). « Nous cotons 50 % des obligations vertes dans le monde », souligne Julie Becker, membre du Comité de direction. « Ce qui équivaut à 50 milliards d’euros », émis au total, précise-t-elle.
La Chine qui est un grand émetteur domine pour l’instant le marché des obligations vertes où l’on trouve aussi par exemple l’Allemagne et l’Espagne. Julie Becker espère voir une carte du monde « plus verte dans les mois à venir ».
Aude Forestier