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Korac valait un demi-million en été, mais cet hiver, il va partir pour moins


Détendu, Korac : il va se trouver un beau challenge pour 2024!

À L’ÉTRANGER Tête de pont de la nouvelle génération, l’ancien Rodangeois Seid Korac va quitter Degerfors et trouver un gros challenge pour lancer 2024.

Seid Korac est devenu quelqu’un de très fréquentable en 2023. Trois apparitions et 75 minutes de temps de jeu lors des éliminatoires du championnat d’Europe avec les Roud Léiwen, tout autant qu’une année à 25 matches (dont 21 titularisations) avec Degerfors l’ont désigné comme le nouveau beau bébé à suivre cet hiver. Parce que son club est descendu et que malgré ses deux années de contrat, une clause le libère d’office en ce mois de décembre.

L’ancien joueur de Rodange a déjà failli quitter l’aventure l’été dernier. Un club du top 5 écossais était venu avec une proposition, mais Degerfors avait refusé de se séparer de l’un de ses centraux titulaires, dont la valeur marchande est aujourd’hui estimée à 300 000 euros. Une jolie curiosité puisque les Écossais avaient mis sur la table une offre à un demi-million d’euros, mais que la clause libératoire est… inférieure à 300 000 euros.

Pas de vacances depuis deux ans

Après une saison à 18 matches en D1 danoise, à Esbjerg (2021/2022) et 15 autres en D1 chypriote à Akritas (2022/2023, avec un départ en janvier), Korac devrait avoir l’embarras du choix. Certains des meilleurs clubs de D1 suédoise sont sur les rangs, ainsi qu’un club de D1 suisse. Et l’Allemagne, où il a été formé à Nuremberg, reste un point d’ancrage qu’il apprécierait de retrouver. Des clubs de 2e Bundesliga ont d’ailleurs établi quelques touches avec son agent, P&P Sport Management, agence italienne qui représente entre autres Alex Meret (Naples), Benjamin Bourigeaud (Rennes), Arthur Melo (Fiorentina) ou Joao Mario (Benfica).

Korac n’est pas encore à ce degré de valorisation, tant sportive que financière. Mais il a des horizons. Le premier, essentiel, est de partir en vacances pour dix jours, à Dubaï, «parce qu’avec tous les transferts successifs de ces dernières années, cela fait deux ans que je ne suis pas parti en congé». Son agent l’a d’ailleurs appelé, hier, pour discuter d’un club qui vient de se manifester. Le défenseur central lui a demandé de patienter jusqu’à la fin de ses vacances : «J’en ai besoin. De toute façon, une décision sera prise avant la fin de l’année».

«On avait garanti à Danel Sinani…»

Pour où? C’est que cette décision est extrêmement importante pour sa carrière. Et les conditions sont parfois antinomiques. «Il y a un gros club suédois qui m’a sondé, mais est-ce le bon choix? La concurrence y est énorme et j’ai besoin de jouer, pas de courir le risque d’être assis sur le banc. Un coach peut t’aimer et puis plus du tout. J’avais discuté avec Danel Sinani avant qu’il parte à Sankt Pauli et on lui avait garanti qu’il jouerait tous les matches. Et vous voyez ce qui lui arrive… Mais en même temps, jouer l’Europe, cela peut compter. C’est un rêve. Mais je ne pense pas que je puisse faire de bêtise ou me tromper. Quand je vois ce que je fais en sélection, je sens que je pourrais jouer chaque match. Je veux m’installer. Maxime Chanot est un très bon joueur, mais il a 34 ans. Il ne va pas rester encore cinq ans et j’ai la qualité.»

Définitivement, 2024 pourrait être l’année de Seid Korac. Surtout s’il fait le bon choix au niveau de son transfert…

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