Hostert en quarts de la Coupe : «Je ne sais pas si c’est une épopée, mais c’est bien parti»

Thibaut Maquart, milieu de terrain de Hostert, espère Weiler en quarts.

Hostert vient d’éliminer coup sur coup Pétange en 16^es et le RFCU en 8^es. Le club s’était hissé jusqu’en finale 2018 après un parcours modeste (il avait éliminé Mertzig, Useldange, Hamm, l’US Esch et Wiltz), mais ce qu’il fait cette saison est d’un autre gabarit. Pourquoi pas pousser plus loin ? On est allé demander à l’un de ses milieux de terrain, «fatigué par la prolongation» à laquelle le club de la capitale l’a poussé.

C’est un début d’épopée ?

Thibaut Maquart : Je ne sais pas mais en tout cas, c’est bien parti. On arrive mieux à jouer qu’avant contre les équipes qui ont la possession. On s’est enfin rendu compte qu’on est une équipe de contre! En tout cas contre des équipes de DN. Les bonnes équipes de PH, contre nous, elles se mettent en mode « sécurité » et on a du mal à débloquer la situation contre des blocs bas, en tout cas à les bouger.

Lundi, il faut donc tirer un cador ?

Ce serait bien de prendre une équipe comme Weiler. Si c’est eux et qu’on est au « max », après, il ne nous resterait plus qu’un match pour aller au stade de Luxembourg et tout peut arriver.

Vous n’auriez pas préféré votre ancien club de Canach ?

Non parce qu’ils sont compliqués. Ils sont physiquement costauds et forts dans les duels.

On s’est enfin rendu compte qu’on est une équipe de contre

L’avantage, c’est que les quarts étant fin avril, vous aurez le temps de voir venir.

Le calendrier est mal foutu depuis le début de saison. Si tu as une bonne « vibe », tu veux enchaîner, mais les matches sont si espacés en Coupe…

Vous pouvez encore envisager un destin « à la Mersch »…

Bettembourg a pris le large en tête du championnat. Mais pour les barrages, ça reste possible et on peut encore rejoindre Etzella. La Coupe peut nous lancer pour le dernier sprint.

Cela peut aussi perturber votre championnat et vous faire tout perdre.

Peut-être aussi, oui. On a bien vu contre le Racing : en fin de match, on a commencé à lâcher. On voyait bien que tout le monde commençait à tirer la langue. Mais cela peut aussi nous souder de jouer ce genre de match.

Avez-vous plus de chances de monter en DN ou d’être en finale de la Coupe ?

Oh, le plus simple, c’est encore d’attraper les barrages. On ne va pas se mentir, en Coupe, il reste du lourd : le Swift, Differdange… Même si rien n’est impossible puisqu’on vient de sortir de la Coupe deux belles équipes en utilisant deux fois les bons systèmes.

Puisqu’on parle tactique : remplacer Henri Bossi par Marc Thomé, qu’est-ce que cela fait comme différence ?

De l’extérieur, on nous avait dit que c’était le même mode de management. Moi, je m’entendais bien avec Henri Bossi. Mais il y a une grosse différence : avec Thomé, toute la semaine, les exercices à l’entraînement sont plus basés sur la mise en place d’un plan de jeu alors qu’avec Bossi, on se calquait peut-être plus sur l’adversaire. Aujourd’hui, tactiquement, on est plus rigoureux.