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Grand Hôtel Alfa : trois repreneurs potentiels dont le groupe Accor


C'est la deuxième fois qu'un piquet de protestation était organisé depuis la fermeture, sur décision de justice le 16 mars, de l'établissement emblématique du quartier Gare. (photo Hervé Montaigu)

Les salariés du Grand Hôtel Alfa à Luxembourg ont répondu nombreux à l’appel de l’OGBL, vendredi, pour protester contre la fermeture de l’établissement à la suite d’un litige financier. Trois repreneurs seraient en lice, dont le groupe Accor.

C’est la deuxième fois qu’un piquet de protestation était organisé depuis la fermeture, sur décision de justice le 16 mars, de l’établissement emblématique du quartier Gare. A midi, les salariés (75 sont concernés) se sont donc rassemblés autour des membres du syndicat à l’entrée du Grand Hôtel Alfa.

Deuxième acte, donc, « et si vous me demandez aujourd’hui s’il y a quelque chose de nouveau, je dois vous dire non », a regretté Romain Daubenfeld, le secrétaire à l’OGBL en charge du dossier, pour ce qui relève du paiement des salaires dont une partie seulement a été versée depuis le 8 mars. L’exploitant et l’actionnaire suisse propriétaire des murs seraient toujours en négociations pour une reprise de l’hôtel, et si vendredi « devant la porte, M. Reding a distribué les fiches de salaire », selon l’OGBL, « on a besoin de l’argent et vous avez besoin de votre salaire ». La totalité devrait être réglée « au plus tard en début de semaine prochaine », a précisé un délégué syndical qui s’est entretenu avec Rolphe Reding.

Sans garantie par ailleurs quant à la pérennité des emplois. C’est la raison pour laquelle, « il faut augmenter la pression », a insisté Romain Daubenfeld. « La seule chose qui nous intéresse est que les gens puissent travailler » et qu’ils soient rémunérés. « Tout le reste n’a aucune importance », a-t-il poursuivi.

Une nouvelle laisse entrevoir une sortie de crise, à savoir « trois repreneurs » potentiels. Le groupe Accor -premier opérateur hôtelier en France et sixième au niveau mondial- serait en tête de liste, affirme Romain Daubenfeld. Mais l’OGBL prévient, il faut qu’une décision soit prise « avant Pâques », sous peine d’un dépôt de plainte. « On ne veut plus être otages d’un grand fonds d’investissement, ni de grands investisseurs, entrepreneurs ou hommes d’affaires. »

Le Quotidien

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