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Géoportail.lu, avec des couches d’écologie dedans


Mieux cerner les impacts de l'activité humaine sur la nature au Luxembourg : c'est l'un des enjeux des nouveaux filtres sur geoportail.lu (Photo d'illustration : Fabrizio Pizzolante).

Le site de données geoportail.lu s’enrichit encore, apprend-on ce mardi. Seize nouvelles fonctions sont disponibles pour mieux cartographier le Grand-Duché, dont certaines liées à la qualité de l’air, le «bruit environnemental» ou encore la pollution des sols.

On allait souvent, jusqu’à présent, sur geoportail.lu pour regarder les zones constructibles ou encore, le détail des zones touristiques. Désormais, geoportail.lu se modernise avec des données plus politiques, liées à l’écologie. Voyons ça de plus près :

Groupe «Qualité de l’air»

On retrouve dans ce nouvel onglet (« couche géoréférenciée ») différentes mesures pour évaluer la qualité de l’air au Grand-Duché, un critère devenu important pour de nombreux citoyens. On retrouve ici les retombées de différents polluants organiques et métalliques dans les zones urbanisées. Mais aussi la situation d’organismes vivants comme des mousses ou des graminées… pourquoi ça ? « Ces organismes réagissent et peuvent servir comme témoin de la qualité de l’air. »
On retrouve enfin des mesures de NO2 et des emplacements des « installations à combustion moyenne » sur le territoire.

Groupe «Bruit environnemental»

On retrouve ici les zones prioritaires de gestion du bruit routier et ferroviaire. Geoportail.lu publie trois cartes de bruit traitant de ces zones, à l’intérieur de la Ville mais aussi à l’extérieur.

Ici les zones de calmes rurales potentielles (Photo : DR).

Ici les « zones de calmes rurales potentielles » (Photo : DR).

Groupe «Protection du sol et gestion des sites pollués»

Cet onglet contient la localisation des anciennes grandes décharges, qui ne sont plus en utilisation « et qui ont été réaménagées », nous explique t-on.

Groupe «Déchets et ressources»

Cet onglet donne accès aux installations de fermentation, compostage, décharges déchets inertes, centres de recyclage, etc.

Les cartes proposée montrent également les décharges pour déchets non dangereux destinées à éliminer des « déchets ménagers, encombrants et assimilés », note le site.

Groupe «Établissements classés»

Ce dernier onglet de données fait état d’une soixantaine d’établissements comprenant, entre autres, des grandes installations de combustion, des installations d’incinération de déchets ou encore des installations et activités utilisant des solvants organiques.

Le Quotidien

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