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[Football] Coupe : Fostier et Käerjeng gardent les crocs


Impliqué sur trois des quatre buts de Käerjeng à Rosport, Julien Fostier a peut-être lancé pour de bon sa saison dimanche.

À l’image de son meneur de jeu Julien Fostier, brillant à Rosport (1-4) dimanche en championnat, l’UNK veut entretenir sa dynamique en Coupe face à l’équipe contre qui elle l’a initiée, Schifflange, qu’elle accueille ce mercredi soir en 16e de finale en retard.

Freiné par deux blessures dont la seconde lui a fait manquer la venue de Pétange (0-1, 10e journée) il y a dix jours, Julien Fostier a réintégré le onze de départ de Käerjeng avec fracas (deux buts, une passe décisive) dimanche à Rosport, où il a guidé l’UNK vers son second succès (1-4) en BGL Ligue.

Comme son équipe, qui vient de prendre sept points en quatre matches (contre un seul sur les sept premières journées), le Français, replacé par son nouveau coach Franck Rinaldo, entend désormais enchaîner en Coupe contre… Schifflange, première victime de Käerjeng cette saison (1-0, 8e journée).

Le carton à Rosport

«Un match référence»

«C’était un match charnière : il fallait gagner pour garder espoir, lancer une série et se rapprocher des barragistes. Personnellement, c’est un peu un match référence après un début de saison tronqué. Je n’ai pas l’habitude d’être blessé (en 2022/2023, il a joué 28 matches sur 30 en BGL Ligue, plus le barrage) et ma blessure m’a un peu freiné.

Revenir dimanche et faire cette performance individuelle et collective, ça fait du bien au moral et on espère enchaîner. Devant, on avait souvent des situations sans les concrétiser. Là, on a mis 4 buts sur 6 occasions franches. C’est un ratio très favorable par rapport aux week-ends précédents, mais il faut dire que nos offensifs font un boulot remarquable défensivement.

Ils accumulent de la fatigue et derrière, c’est dur d’être performants dans le camp adverse. Là, on a trouvé le juste milieu entre bien défendre et savoir être bon dans l’utilisation du ballon et les transitions, avoir envie de se projeter et marquer.»

L’embellie de Käerjeng

«Surfer sur cette vague»

«Malgré les défaites, on n’a jamais été largués dans le jeu. On a toujours été accrocheurs. Mais ça marche à la confiance : en période de crise, il suffit de prendre un but pour gamberger. On pense aux matches précédents, et on doute beaucoup plus que dans une spirale positive où, malgré les erreurs, on ne se pose pas de question et on repart de l’avant.

Les contenus étaient cohérents, mais il manquait les résultats. La première victoire nous a permis de nous lancer. À présent, il faut surfer sur cette vague. Moi y compris : je dois être un leader en dehors et sur le terrain, et ça passe justement par des stats.»

Son rôle sur le terrain

«J’aime être plus haut»

«La saison passée, je jouais souvent un cran plus bas, comme relayeur dans un milieu à trois voire devant la défense. C’était pareil en début de saison. Maintenant, je joue dix ou second attaquant, et c’est un poste que j’apprécie car il me correspond plus.

Avec ma technique et ma qualité de passe, je fais plus de différences et arrive à être plus décisif en étant plus près du but. Je joue où on me dit de jouer mais c’est vrai que j’aime être plus haut sur le terrain, en électron libre.

D’ailleurs, quand on s’est mis à jouer avec deux six et deux attaquants, on a vu la différence. Depuis, on est plus cohérents.»

La patte Franck Rinaldo

«Il comprend vite les choses»

«Franck est très investi, travailleur, et communique beaucoup. Avec lui, on fait beaucoup de travail spécifique, on met beaucoup l’accent sur les adversaires et on travaille pas mal la vidéo. Il lui fallait du temps pour s’adapter à la division et au club, mais il commence à vraiment maîtriser son sujet, et connaît de mieux en mieux les joueurs, le groupe et le championnat.

De base, il est très joueur et voulait qu’on récupère les ballons haut pour courir le moins possible. Mais on n’avait pas les joueurs pour ça, derrière, alors il n’a pas hésité à changer son fusil d’épaule pour qu’on laisse moins d’espace dans notre dos. Certains meurent avec leurs principes, lui comprend vite les choses et sait s’adapter.

C’est aussi quelqu’un de posé, qui s’énerve rarement et sait faire passer ses messages sans crier à tout-va. Quand on enchaînait les défaites, il a toujours su garder son calme. Sa sérénité nous a aidés.»

La dernière ligne droite

«Il nous faut 10 points»

«Cette saison, on se fixe des objectifs par tranches de cinq matches. Sur les cinq derniers, on visait 5 à 10 points et on a tout juste été dans les clous (5). Sur les cinq derniers matches de la phase aller (Rosport, Progrès, Wiltz, Fola, RFCU), il nous en faut au moins 10 pour rattraper notre retard, rentrer dans le rang et aborder la seconde phase avec plus de sérénité et de confiance, à l’inverse de la saison dernière où on avait bien commencé, mal fini la phase aller et poursuivi notre mauvaise passe à la reprise. On en a déjà 3. Maintenant, il faut passer la seconde.»

La réception de Schifflange

«Ne pas négliger ce match»

«La Coupe reste un objectif. On veut aller le plus loin possible : les victoires appellent les victoires et plus on gagnera, plus on emmagasinera de la confiance. Il ne faut surtout pas négliger ce match. Après Rosport, ce serait dommage de se faire éliminer, ça ferait un peu tache.

Schifflange est sur une dynamique inverse à la nôtre, mais ça reste un match de Coupe, en semaine, un contexte différent. Ils seront revanchards vis-à-vis de nous et d’eux-mêmes. Quand on est dans une spirale négative, on veut en sortir au plus vite, peu importe la compétition. On s’attend donc à un match très compliqué.»

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