Les ministres de la Mobilité et de l’Énergie entament ce lundi une visite de trois jours placée sous le signe de la situation tendue sur le marché de l’énergie.
La crise énergétique et la fourniture de sources d’énergie alternatives vont figurer au centre de la visite de travail en Norvège qu’entament ce matin le vice-Premier ministre et ministre de la Mobilité, François Bausch, et le ministre de l’Énergie, Claude Turmes.
Les deux hauts représentants luxembourgeois vont séjourner pendant trois jours à Oslo. Dès ce lundi, les ministres Bausch et Turmes vont rencontrer les responsables de Statnett, une société publique norvégienne qui est en charge du réseau de transport électrique.
Approfondir les relations bilatérales entre la Norvège
Le voyage sera également l’occasion pour les deux ministres déi gréng de visiter Equinor, une compagnie d’énergie gazière, pétrolière et éolienne norvégienne.
François Bausch et Claude Turmes comptent en outre profiter de leur visite à Oslo pour approfondir les relations bilatérales entre la Norvège et le Grand-Duché en matière de production de carburant d’aviation durable basé sur l’énergie renouvelable avec la société Norsk e-fuel.
Plusieurs entrevues politiques figurent aussi à l’ordre du jour. La délégation luxembourgeoise sera notamment reçue par le ministre norvégien des Transports, Jon-Ivar Nygård, et le premier échevin de la ville d’Oslo, Raymond Johansen.
De nombreux sujets sur la table
Une entrevue est également prévue avec le ministre norvégien du Pétrole et de l’Énergie, Terje Aasland. Seront évoquées à cette occasion la crise énergétique et la transition vers les énergies renouvelables.
François Bausch, en sa qualité de ministre de la Défense, aura également une entrevue avec son homologue norvégien, Bjørn Arild Gram. Les ministres aborderont notamment les conséquences de la guerre russe en Ukraine pour la sécurité européenne et dans le Grand Nord, les possibilités de coopération dans les domaines de l’espace et de la cyberdéfense, ainsi que les conséquences du changement climatique pour la défense et l’empreinte carbone de la défense.
La production gazière et pétrolière norvégienne est sur le déclin. Les puits s’épuisent au fur et à mesure que le temps. Ce n’est donc pas là qu’il faudra chercher je ne sais quel sauvetage.
Ceci dit, le Luxembourg étant tout petit, ses besoins sont faibles comparés à ceux de l’Allemagne ou de la France.