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[Éliminatoires Euro-2024] Les notes : Gerson remplaçant, mais Gerson décisif !


Laissé sur le banc au coup d'envoi, le meilleur buteur de l'histoire du pays (au fond) est rentré en deuxième période et fait des différences. Photo : mélanie maps

Si Luc Holtz avait choisi, de manière surprenante, de laisser Gerson Rodrigues sur le banc en début de match contre le Liechtenstein (2-0) au bénéfice d’Alessio Curci, c’est bien l’entrée en jeu du meilleur buteur de l’histoire du pays qui a débloqué les choses, même en se montrant ostensiblement grincheux.

 

La défense

Moris 5 : Comment noter un garçon dont l’activité aura constitué en des relances au pied, dans le meilleur des cas? Ben on ne peut pas.

M. Martins 6 : Offensivement, il a pesé en pressant haut et en contribuant aux mouvements. Une tête qui se heurte à une parade monumentale de Büchel (53e) mais un bon petit match. Remplacé par Dzogovic (90e).

Mahmutovic 6 : Une intervention tranchante à la 8e et du bon boulot solide.

Chanot 5 : Derrière, oui, c’était costaud. Mais des relances peut-être pas assez rapides ni précises pour déstabiliser encore un peu plus ce bloc très dense du Liechtenstein. Une petite main intelligente pour couper une transmission qui aurait pu devenir dangereuse. Un sacrifice utile.

Jans 4 : Une perte de balle sur une passe plein axe en début de match. Un jaune pour avoir rouspété après ce qui ressemble à un pénalty dont il aurait pu (dû?) bénéficier (21e). Suspendu pour la Bosnie, il a laissé sa place à la pause à Bohnert (46e, 5), qui manque d’ouvrir le score d’une demi-volée du gauche qui prenait le chemin du dessous de la barre (52e). Ses accélérations n’ont pas toutes été utilisées comme il aurait fallu, notamment un appel ignoré par Gerson…

 

Le milieu

C. Martins 6 : Façon plaque tournante, animé d’une volonté constante de jouer vite car conscient que sans cela, c’était peine perdue.

Barreiro 6 : Assez intéressant dans tout le boulot offensif, et même assez précis, jusqu’à cette remontée en contre qui le voit délivrer un caviar décisif à Borges… signalé hors-jeu. Super remise pour Bohnert, en talonnade, pleine course, qui fait presque but (52e). Il a enclenché pas mal de pressings.

V. Thill 4 : N’a pas toujours exploité sa vivacité à bon escient contre des adversaires dont on voyait bien qu’il aurait pu les éliminer comme des plots. Un tir puissant mais plein axe (36e). Remplacé par Olesen (46e, 5) qui a fait du Olesen, c’est-à-dire multiplier les kilomètres.

Borges 6 : Il a mis sa vivacité directement dans la balance et en début de match, c’est bien la seule chose qui a pu créer quelques brèches. Mais il a parfois furieusement manqué de justesse. Jusque dans ce superbe tir tendu croisé qui fracasse le poteau (37e) après un crochet court génial ou cette position de hors-jeu en contre, sur un service de Barreiro et alors qu’il avait ouvert le score (41e). Le petit décalage pour Gerson, avant l’heure de jeu, lui fait enfin une stat’ : avant-dernier passeur décisif. Remplacé par Rupil (90e).

 

L’attaque 

Da. Sinani 6 :  Sur son pied droit au coeur de la surface de réparation (29e), il rate son centre court pour C. Martins. Mais il est auteur du premier vrai tir luxembourgeois à la…35e minute. Et de quelques inspirations qui ont permis de sortir une domination parfois stérile de sa torpeur. C’est lui qui prolonge au fond le tir de Gerson Rodrigues menacé d’être repoussé sur la ligne (1-0, 59e). Une jolie copie.

Curci 4 : La surprise, c’était lui. Aligné en pointe à la place de Gerson Rodrigues, il a été difficile à trouver mais a fait admirer une pointe de vitesse qui pouvait amener ce que recherchait Holtz. Maladroit dans sa prise de balle à la 33e, sur un bon ballon de Sinani. Un bon boulot de protection à la 41e qui conduit, en contre, à un but annulé, pour faire oublier qu’il aurait pu pousser au fond le ballon de Borges sur le poteau mais qui le surprend. Remplacé par Gerson R. (46e, 7) dont on a pu mesurer l’envie dès la première prise de balle à la… 57e minute. Après une tête ratée sur un centre de Chanot en début de deuxième période. C’est son appel et son tir qui déstabilisent sur l’ouverture du score. Mais c’est surtout son body language qu’on a remarqué : il n’a pas semblé trop apprécier l’affaire. Mais on l’a retrouvé joyeux sur son but, d’une jolie frappe croisée du gauche depuis l’entrée de la surface (2-0, 89e).

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