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Elections sociales : l’OGBL l’emporte largement à la CSL


Le dépouillement aura finalement duré un jour de moins qu'en 2019. Une soixantaine d'agents ont participé à cet exercice. (Photo : hervé montaigu)

En ce samedi, veille de Pâques, le ministère du Travail a communiqué les résultats du dépouillement de l’élection à la Chambre des salariés (CSL). L’OGBL, avec 37 sièges (+2), arrive loin devant le LCGB, qui a décroché 17 sièges (-1). Derrière suivent l’ALEBA avec 5 sièges (+1) et le Syprolux qui défend son seul siège.

Le nouveau ministre du Travail, Georges Mischo (CSV), avait donné la mission à ses 60 agents de terminer plus vite qu’en 2019 le dépouillement du scrutin pour renouveler la Chambre des salariés. En fin de compte, le verdict est tombé un jour plus tôt qu’il ya 5 ans.

Ces derniers jours l’impatience avait gagné de plus en plus les syndicats en lice. L’OGBL avait encore mardi fait part de son incompréhension que le dépouillement prend autant de temps. Pour rappel : la date limite pour faire parvenir son vote par correspondance était fixé au 12 mars.

L’OGBL défend son bien

En cette veille de Pâques, il est confirmé que l’OGBL a une nouvelle fois largement raflé la mise. Sur les 60 mandats en jeu, le premier syndicat du pays en a décroché 37, soit – techniquement – 2 de plus qu’en 2019. Il faut néanmoins rappeler que la récente fusion avec le Landesverband, le syndicat des cheminots, a profité à l’OGBL, qui en 2019, avait décroché à lui seul 35 sièges. S’y ajoutent donc désormais les 2 sièges confirmés dans le groupe des CFL.

LCGB : -1 au lieu de +2

Par contre, le LCGB perd bien un siège et compte encore 17 élus à la CSL. L’objectif du syndicat chrétien était de remporter au moins 2 sièges de plus.

Au moins, le Syprolux – syndicat des cheminots proche du LCGB – a réussi à défendre son seul siège, toujours occupé par la présidente Mylène Bianchi. Il est d’ailleurs à remarquer que l’ancien président du Landesverband Georges Merenz, devenu vice-président de l’OGBL, ne s’est pas classé en ordre utile. Il n’a décroché qu’un mandat de suppléant.

La finance reste aux mains de l’ALEBA

L’ALEBA, syndicat historiquement ancré dans le secteur financier, remporte «son» groupe avec 4 mandats, contre 3 pour l’OGBL et 1 pour le LCGB.

La décision de s’ouvrir à d’autres secteurs n’a cependant que moyennement réussi, avec un seul siège dans le groupe des «Autres services». En fin de compte, l’ALEBA gagne toutefois un mandat de plus qu’en 2019.

Le NGL-SNEP – présent dans 3 des 9 groupes – et la FGFC (1 groupe) – repartent les mains vides.

Une participation de 34,4 %

Le taux de participation des plus de 612 000 salariés et pensionnés a tout légèrement augmenté à 34,4 % (+1,8 point), correspondant à quelque 212 400 enveloppes renvoyées.

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