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Déi gréng décidés à «mener la transition jusqu’au bout»


Les dirigeants de déi gréng avaient invité leurs militants dans le foyer de la Rockhal pour entamer l'année électorale. (Photo : julien garroy)

Une promesse a été formulée, lundi soir, à la «famille verte» et aux électeurs. Au lieu de balancer des paroles, déi gréng signent des résultats concrets. Par conséquent, le parti compte rester au gouvernement pour mener à bien la transition économique, énergétique et écologique du pays, engagée par ses cinq ministres sortants.

Le choix est tombé sur la Rockhal et, donc, les friches industrielles de Belval. «Un lieu qui représente comme aucun autre le passé et l’avenir du pays», comme le souligne le coprésident Meris Sehovic, en ouverture du pot de nouvel an de déi gréng, organisé lundi soir.

Le parti au pouvoir depuis fin 2013 a surtout profité de ce rendez-vous pour dresser un bilan de son travail, sans trop charger ses concurrents politiques. Djuna Bernard, la coprésidente de déi gréng, est cependant venue haut et fort prendre la défense du ministre du Logement, Henri Kox, sévèrement attaqué par les autres partis, y compris les partenaires de coalition DP et LSAP.

Le ministre Kox défendu par les siens

«Notre Henri est celui qui, après des décennies de discussions, veille à ce que des logements publics à prix abordable soient construits. Notre Henri est celui, qui, après 17 ans d’immobilisme, a soumis une proposition pour mieux protéger les locataires contre des loyers excessifs, pour mettre fin à l’exploitation des plus vulnérables logés dans des chambres à café, pour garantir plus de droits aux colocations et pour faire épargner aux locataires des centaines d’euros de frais d’agence», a tenu à souligner la cheffe de file de déi gréng.

La politique menée par Henri Kox ne serait d’ailleurs qu’un exemple pour l’action de déi gréng, qui, en cette période de crises multiples, n’aurait jamais hésité à assumer ses responsabilités. «Nous travaillons au quotidien dans des domaines de responsabilité clés pour protéger notre société libre et guider notre pays à travers ces temps difficiles, ceci avec compétence, passion et une boussole claire», clame Meris Sehovic.

«Nature et vivre-ensemble»

Les priorités pour l’avenir sont mises sur la nature, les personnes et le vivre-ensemble. «Il s’agit de maintenir et protéger ce que caractérise le Luxembourg et le mener vers un avenir équitable et durable», annonce Djuna Bernard. Une première épine dorsale du futur programme électoral ?

En tout état de cause, déi gréng compte se maintenir au gouvernement. «Beaucoup de défis devant lesquels on se retrouve aujourd’hui ne peuvent pas être résolus en une ou deux législatures. Toutes les réponses ne peuvent également être données sur le seul plan national. Les changements positifs ne sont pas immédiatement identifiables», introduit Meris Sehovic son plaidoyer.

«Des faits, pas d’idéologie»

Déi gréng auraient «consentis, ces dernières années, de grands efforts pour l’avenir, la cohésion et le vivre-ensemble» au Luxembourg. «Nous avons enfin engagé l’indispensable transition dans le domaine de l’économie, de l’approvisionnement énergétique et de la mobilité. Les années à venir seront décisives. Nous sommes les seules à vraiment vouloir mener cette transition jusqu’au bout.»

Pour y parvenir, le parti compte continuer à mener une «politique qui place des faits au-dessus de toute idéologie, des résultats au-dessus de belles paroles et le bien-être collectif au-dessus de celui des individus».

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