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[Cyclisme] Qui pour rivaliser avec Kopecky?


Christine Majerus s’aligne dans ces douzièmes Mondiaux. Elle a terminé une fois dans le top 10 (6e à Bergen en 2017) et quatre fois dans le top 15. (Photos : luis mangorrinha)

Les Néerlandaises ne seront pas forcément souveraines dimanche dans la course en ligne des championnats du monde femmes de course en ligne alors que Lotte Kopecky apparaît comme la grande favorite.

Comme pour chez les espoirs masculins samedi, la pluie est annoncée dimanche à Glasgow. Bien plus de pluie! Très franchement, ce sera sans doute la clé de ces Mondiaux écossais pour les deux dernières courses en ligne de cette édition, les espoirs, samedi (lire ci-dessous) et les femmes, dimanche, pour clôturer la quinzaine.

Cela va-t-il peser sur le déroulement de la course? Cela parait évident, ce sera même la clé essentielle de ces Mondiaux féminins qui s’annoncent alléchants dans cette configuration d’équipes nationales qui rebattent les cartes d’une saison largement dominée par l’équipe SD Worx où évolue d’ailleurs Christine Majerus.

Car cette fois, pas de doute là-dessus, Lotte Kopecky, atout majeur de SD Worx dans le succès de Demi Vollering sur le Tour (et lauréate du maillot vert et d’une étape), qui vient d’enchaîner route et piste (course aux points) avec brio, s’attaque cette fois à la course en ligne avec la ferme intention de remporter à 27 ans, son premier maillot arc-en-ciel sur route.

Sur ce tracé, la double lauréate du Tour des Flandres se pose en favorite numéro un. Et pour une fois, on peut prédire une course plus difficile que d’ordinaire pour les Néerlandaises, habituellement incontournables. Marianne Vos n’apparaît plus aussi tranchante que d’ordinaire, Lorena Wiebes devrait avoir du mal à encaisser les bosses vachardes du circuit final, ainsi que les nombreux changements de rythme. Sixième «seulement», du chrono, Demi Vollering ne semble plus aussi forte que lors du Tour. Et son habituelle rivale, Annemiek van Vleuten pourrait souffrir sur un sol détrempé. La double championne du monde est puissante mais n’est pas la plus habile.

Beaucoup de prétendantes

Du coup, ce titre féminin semble bien plus ouvert que prévu. Elles sont une bonne dizaine de concurrentes à pouvoir afficher de réelles prétentions. L’exemple du succès de Mathieu Van der Poel chez les messieurs trotte à l’évidence dans toutes les têtes. Habilité dans le pilotage, force, explosivité, le Néerlandais cochait toutes les cases. Comme Lotte Kopecky, la Danoise Emma Norsgaard ou l’Anglaise Lizzie Deignan peuvent rêver du titre. Comme d’autres d’ailleurs…

Et du côté luxembourgeois? «Le circuit peut parfaitement convenir à Christine (Majerus)», assure Jempy Drucker. L’entraîneur national poursuit : «Christine qui sort d’un bon Tour de France, a une longue expérience du cyclo-cross, comme d’ailleurs Nina (Berton) et évidemment Marie (Schreiber), ce qui sera intéressant, surtout si la chaussée est humide et glissante. On connaît le circuit final avec une bosse qui demande de l’explosivité et des virages à 90 degrés qui nécessitent beaucoup de technique. L’expérience de Christine sera utile.»

Rappelons que dans cette course élite dames, les espoirs sont intégrés à la course. «Si la première du classement scratch est espoir, elle sera désignée championne du monde tout court, mais si elle termine troisième et se retrouve première espoir, alors elle remporte la médaille de bronze en élite et rafle le titre espoirs», résume parfaitement Nina Berton. Cette dernière, classée 49e du chrono, et 10e espoirs, jeudi, a des arguments solides pour bien se positionner dimanche. Sur les deux tableaux. Ainsi, pourquoi pas, de Marie Schreiber, en grosse progression sur la route.

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