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[Cyclisme] Kevin Geniets : «Ce n’était pas possible que mon Tour s’arrête là !»


Kevin Geniets. (photo Luis Mangorrinha)

Kevin Geniets, souffrant d’une bronchite, a vécu un calvaire dans la 17e étape, mais il a réussi à aller au bout et dans les délais…

Les images de la télévision française ont fait craindre le pire lorsque quasiment dès le départ de cette 17e étape, on vit Kevin Geniets peiner à suivre le rythme du peloton et revenir s’abriter dans la file des voitures suiveuses. Un peu plus loin, l’Italien Fabio Felline, qui n’allait pas tarder à abandonner, avait les mêmes soucis. Et il restait les quatre difficultés du jour à avaler…

Mais si le Luxembourgeois de Groupama-FDJ a sué sang et eau pour suivre le gruppetto, il y est parvenu, c’était bien le principal. Il raconte : «J’ai été quasiment lâché dès le début de l’étape. Hier (mardi), cela allait encore bien sur le vélo, mais aujourd’hui, ça m’a lâché. J’avais vraiment mal aux bronches au début et du mal à respirer. J’ai été vite distancé. Au début, j’ai réussi à rester dans les voitures. Après, j’étais tout seul devant la voiture balai avant de retrouver Quick Step (regroupée autour de son sprinteur Fabio Jakobsen, qui finira dernier mais dans les délais) pour la fin de l’étape. Je me suis dit que je n’arriverais jamais dans les délais. Je me suis dit que ce n’était pas possible que mon Tour s’arrête là ! Alors, j’ai juste essayé de rester calme et de rouler au rythme le plus élevé possible. Voilà, ça l’a fait, en espérant que demain, ça va aller…»

À son arrivée au bus après l’étape où il arborait une mine en papier mâché, une demi-heure après les meilleurs du jour, David Gaudu lui asséna un «allez, grand, c’est bien», en lui administrant une claque sur son fémur. Puis sur la vidéo postée par son équipe sur les réseaux sociaux, on voit Marc Madiot, manager de l’équipe, l’accompagner à son siège avec une solide poignée de main réconfortante.

Ce jeudi, sur la route de Hautacam, ce soutien collectif comptera sans doute. Car Kevin Geniets ne veut pas jeter l’éponge si près du but.

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