Le Comité de conjoncture s’est réuni en début de semaine pour statuer sur les demandes de chômage partiel. Sur les 149 demandes déposées par des entreprises, 118 ont été acceptées.
Sous la présidence de Georges Mischo, ministre du Travail, et Lex Delles, ministre de l’Economie, le Comité de conjoncture a statué, le 26 février, sur les demandes de chômage partiel déposées par les entreprises pour le mois de mars.
Avec 149 demandes, on note une augmentation de 54 dossiers déposés par rapport au mois précédent. Après analyse, le Comité de conjoncture en a validé 118. Parmi elles, 98 relèvent de source conjoncturelle et 45 de ces demandes viennent du secteur de la construction déclaré en crise en début d’année.
Onze sont de source structurelle, c’est-à-dire qu’elles sont liées à un plan de maintien dans l’emploi et 9 autres sont motivées par un lien de dépendance économique. Le nombre de salariés concernés s’élève à 7 920 emplois équivalent temps plein (ETP) contre 7 514 le mois précédent.
Le ministère de l’Economie rappelle que ces chiffres restent des prévisions du nombre de salariés impactés, «ils ne représentent pas un indicateur concret de la situation conjoncturelle».
Le Comité de conjoncture renseigne donc également le nombre de salariés ayant effectivement bénéficié de la mesure.Un bilan qui ne peut se faire que 3 mois après les demandes prévisionnelles, le temps pour l’Adem de réaliser les décomptes des heures chômées.
Sur les 85 demandes prévisionnelles validées pour le mois de novembre, 61 entreprises ont effectivement eu recours au chômage partiel. Parmi les 8 153 salariés concernés annoncés, seulement 3 151 ont réellement chômé, ce qui représente 601 ETP. Les heures réelles chômées déclarées au mois de novembre s’élèvent quant à elles à 104 014, contre 100 198 le mois précédent.
Enfin, le coût pour le fonds pour l’emploi s’élève à 2 840 000 €, contre 1 979 000 € en octobre.