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Chasse : près de 23 000 sangliers tués entre 2018 et 2021


Les plans de chasse peuvent être ajustés selon l'évolution de la faune ou des dégâts qu'elle occasionne. (Photo archives editpress / alain rischard)

Dans une réponse à une question parlementaire, la ministre de l’Environnement indique que 22 647 sangliers ont été tués par des chasseurs en trois ans, soit 130 % de l’objectif fixé.

Face à une population de sangliers trop élevée au Luxembourg, des plans d’abattage ont été mis en place. Dans une question parlementaire, la députée CSV Martine Hansen interrogeait Joëlle Welfring, ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable, sur les objectifs fixés ces dernières années en matière de chasse et sur les critères utilisés pour les déterminer.

Dans sa réponse, la ministre explique que du 1er avril 2018 au 31 mars 2021, 17 431 sangliers auraient dû être abattus et que 22 647 l’ont finalement été sur cette période, soit 130 % de l’objectif fixé.

Les mâles plus chassés que les femelles

Il n’y a pas que pour les sangliers que les objectifs des plans de chasse ont été atteints, c’est aussi le cas pour la plupart du gibier à l’exception des mouflons ainsi que des femelles et des jeunes daims. Il est même de 178 % pour les cerfs mâles. Le pourcentage d’individus tués par rapport à l’objectif fixé sur 2018-2021 pour chaque population s’établit comme suit :

  • Cerf femelle 97 %
  • Cerf jeune 117 %
  • Cerf mâle 178 %
  • Chevreuil 96 %
  • Daim autre 74 %
  • Daim mâle 98 %
  • Mouflon autre 47 %
  • Mouflon mâle 73 %
  • Sanglier 130 %

La ministre note que pour les espèces sauvages dont les animaux mâles sont porteurs de bois ou de cornes, le plan de tir est nettement meilleur que celui des femelles. « Cela pourrait indiquer que la chasse au Luxembourg est encore en partie axée sur les trophées. Mais une régulation efficace de la population est seulement possible s’il y a une forte intervention dans le stock femelle », rappelle Joëlle Welfring.

Les plans d’abattage sont élaborés en fonction de critères agronomiques, viticoles et sylvicoles tout en préservant la protection de la nature. Les tirs des années précédentes ainsi que les dégâts occasionnés par chaque espèce sont également pris en compte. Un suivi est réalisé durant la saison de chasse afin d’ajuster le plan d’abattage en cas de changements majeurs dans la population visée ou dans les dégâts occasionnés.

Un commentaire

  1. le vieux ne porte même pas de veste de sécurité et chapeau orange obligatoire, qui le rendrait au moins plus visiblle pour promeneurs innocents…

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