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[BGL Ligue] Pas (encore) de panique sur le streaming


(Photo : Mélanie Maps)

La dénonciation par la Ligue du contrat passé avec RTL ne mettra fin aux diffusions qu’en mai. Et après? On ne sait toujours pas.

Certains suiveurs du football luxembourgeois ont commencé à s’en émouvoir ces deux dernières semaines : pourra-t-on encore voir des matches en direct, depuis son écran d’ordinateur, ce 12 février. La LFL a décidé de dénoncer, cet automne, le contrat passé avec RTL pour la diffusion des rencontres de l’élite au moyen de caméras dont la qualité d’image agace parfois certains clubs. Si elle ne l’avait pas fait, il aurait été reconduit automatiquement, et cela, visiblement, n’était une option pour absolument personne en Division nationale. Ne serait-ce que parce que les revenus, même symboliques, promis par le diffuseur ne sont jamais arrivés.

«S’il n’y a pas de diffusion dans la deuxième partie de la saison, RTL sera en faute», rassure pour l’heure Karine Reuter, la présidente de la LFL mais aussi du RFCU, indiquant que la dénonciation ne préjuge pas d’un arrêt prématuré du service, qui doit courir jusqu’à la fin de la saison.

Mais après? Début août prochain? Les dirigeants des clubs de l’élite ont rendez-vous la semaine prochaine à la fédération afin de discuter l’élaboration d’un document de travail qui précédera une prise de rendez-vous avec RTL, demeuré pour l’heure assez silencieux. «Depuis que nous avons dit que nous voulons renégocier, personne de chez eux n’a jugé utile de prendre contact avec moi», déplore Karine Reuter, qui se félicite toutefois que d’anciennes pratiques de copinage ne semblent plus avoir de prise dans le milieu : «Par contre, je sais qu’ils ont essayé de joindre d’autres présidents de club afin de savoir s’il serait envisageable de repartir sur les mêmes conditions contractuelles. Mais je me réjouis de voir que nous avons assez évolué et qu’une certaine solidarité entre clubs reste de mise.»

Forcé à renégocier, RTL? «Je pense quand même qu’ils sont tous disposés à trouver des solutions.» Mais en l’absence d’accord rapide, voire en l’absence d’accord tout court, les clubs de BGL Ligue vont devoir vite se mettre autour d’une table pour déterminer quel modèle ils souhaitent dans l’avenir. Avec ou sans streaming, la question est d’importance, puisqu’il faudrait se résoudre à lancer un appel d’offres en catastrophe. Et que le début de la prochaine saison, c’est déjà dans sept mois.