Accueil | A la Une | [BGL Ligue] Ça y est, le Progrès redevient officiellement européen !

[BGL Ligue] Ça y est, le Progrès redevient officiellement européen !


Mazure ouvre le score après deux minutes. Ce sera vite plié. Photo : mélanie maps

Il n’y a pas eu de match entre un Fola redevenu barragiste à trois journées de la fin et un Progrès qui est redevenu  européen, trois ans après sa dernière joute continentale, grâce au nul concédé par Pétange face au RFCU.

Treize minutes, 0-2. Sans Julien Klein, grippé, la défense du Fola a tout fait pour s’éviter des noeuds au cerveau : après le match nul de Mondercange la veille, qui le renvoyait à la 13e place et donc à une situation de barragiste, il était écrit dès 16 h 15 que c’est là le club doyen finirait son week-end, trop laxiste pour faire mieux. On joue à peine depuis deux minutes quand Vogel peut remiser vers la surface de la tête et tout aussi tranquillement, Filet prolonge vers Mazure qui n’est pas attaqué et croise une demi-volée du gauche (0-1).

De Almeida, au deuxième poteau, est ensuite contré deux fois d’extrême justesse (9e et 11e) avant de délivrer un corner que Vogel catapulte au fond de la tête (0-2, 13e). Nous y voilà : on n’a pas encore fini le premier quart d’heure et l’affaire est déjà pliée.

Mazure et De Almeida, vraiment à la fête

Il n’y a pas véritablement de match. Le Fola ne se signale que par une demi-volée de 40 mètres d’Orville sur laquelle Latik est vigilant à ras-de-terre (8e). Mais entre un doublé de Vogel annulé pour hors-jeu (23) et un plat du pied en déséquilibre de De Almeida qui fuit le cadre (41e), Filet mettre sa tête au fond malgré trois Eschois repliés sur sa ligne de but  (0-3, 39e). À la pause, même punition pour le Fola qu’une semaine plus tôt contre la Jeunesse.

Comme à la Frontière d’ailleurs, les gars de Bensi reviennent un peu plus cohérents des vestiaires. Mais pas plus précis offensivement qu’ils ne le sont défensivement. Orville rase la lucarne sur coup-franc (52e), Ahmetxhekaj et Costa de Sousa ratent le cadre à mi-distance (53e, puis 55e et 68e), Quinol voit son face-à-face filer à quelques centimètres du poteau (56e).

Il est un moment où les 38 points de différence au classement s’expliquent de manière très concrète. Et Niederkorn va le montrer en une seule accélération : appel en profondeur de Mazure, crochet court, centre tendu à ras de terre vers le deuxième poteau où De Almeida a fait l’appel parfait pour mettre son plat du pied (0-4, 68e). Niederkorn, qui ratera encore trois énormes occasions (dont un retourné de Filet sur la barre) aura mérité de retrouver la scène européenne après une telle démonstration. La Conference League les attend…

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.