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[Basket] Play-offs : on remet les compteurs à zéro


Joe Biever retrouve Malcolm Kreps pour une affiche de rêve dans ce premier tour de play-offs. (Photo archives Editpress / Luis Mangorrinha)

Après 22 journées d’une saison régulière passionnante de bout en bout, on entre dans le vif du sujet avec les huit meilleures équipes de la saison.

C’est le moment que tout le monde attend. C’est maintenant que ça compte. Peu importe ce qui a pu se passer lors des 22 journées en saison régulière : «C’est un nouveau championnat qui commence», expliquent, en chœur, les coaches de LBBL. Difficile de ne pas leur donner raison.

À partir de ce week-end, le championnat entre clairement dans une nouvelle phase. Et dans maximum une semaine, quatre équipes seront en vacances précoces. Dans une semaine, on connaîtra le dernier carré. Celui qui aura encore une chance de lutter pour le titre. Et en une semaine, il peut s’en passer des choses.

Ce n’est évidemment pas au champion sortant qu’on va l’apprendre : tout peut arriver. L’an passé, l’Amicale, qui avait décroché la septième place grâce à une excellente deuxième partie de saison régulière, et Dudelange, qui avait bataillé jusqu’à la dernière journée pour assurer sa présence dans le top 8, à la huitième et dernière place, avaient réalisé un parcours incroyable qui leur avait permis de s’expliquer en finale. Une ultime série de rêve qui est allée en cinq matches avec la victoire des Fraisiers face au champion sortant.

Dames : le début des choses sérieuses

Comme chez les messieurs, ces dames commencent également leur phase finale avec les play-offs. Même principe, avec la première équipe à l’issue de la saison régulière qui affronte la huitième, la deuxième, la septième, et ainsi de suite. Avec, en revanche, peut-être un peu moins de suspense. En tout cas pour certaines affiches.

En effet, on imagine mal le T71 (1er), ultradominateur avec une seule petite défaite en championnat, se faire surprendre par des Musel Pikes (8e) qui n’ont depuis belle lurette plus leur lustre d’antan et qui ont été largement dominés deux fois en championnat. Gréngewald (2e), qui vient de décrocher la première Coupe de son histoire, ne devrait pas non plus trembler contre Esch (7e).

En revanche, la rencontre entre le Sparta (3e), finaliste malheureux en Coupe, et l’Amicale (6e) est beaucoup moins évidente. En effet, même si les Bertrangeoises sont mieux classées, elles se sont inclinées deux fois contre Steinsel en championnat et ne l’ont battu qu’au premier tour de la Coupe. La dernière série mettra aux prises la Résidence (4e) et Contern (5e). Là encore un affrontement très indécis entre deux formations qui affichent exactement le même bilan et qui comptent chacune une victoire d’une dizaine de points contre l’autre à domicile.

On préfère un best of 5

Les huit formations présentes à ce stade de la compétition savent exactement de quoi il retourne. Et sont parfaitement conscientes qu’une meilleure place à l’issue de la saison régulière n’est en aucun cas l’assurance de figurer au deuxième tour. Elles savent qu’elles ont deux, voire trois matches maximum – ce que beaucoup de coaches regrettent d’ailleurs, privilégiant un best of 5 afin «que la meilleure équipe gagne» – pour franchir l’écueil placé devant eux.

Avant le début de cette phase finale, le champion a justifié son statut en terminant en tête de la saison régulière. Il hérite de Contern, qui est déjà content d’avoir assuré le maintien. Juste derrière, le Basket Esch, encore sous le coup de sa défaite en finale de la Coupe contre Etzella, doit vite se remettre la tête à l’endroit pour affronter une Résidence aux abois, qui reste sur neuf défaites de rang, mais qui, finalement, n’aura rien à perdre.

Le remake du premier tour de l’an passé entre le T71 et le Sparta voit cette fois les Dudelangeois partir avec l’étiquette de favori. Mais leur coach, Yves Defraigne, demande à ses joueurs d’aborder la rencontre comme s’ils allaient affronter la meilleure équipe du pays. Quant au toujours brûlant derby du Nord, il verra une équipe d’Etzella sur son petit nuage prête à poursuivre sur sa lancée face à l’Arantia, qui est l’équipe la plus en forme du championnat avec neuf succès sur ses dix derniers matches. Bref, on l’aura compris, les affiches s’annoncent passionnantes. Indécises. Clairement, les play-offs, il n’y a que ça de vrai !

Play-downs . la lutte sera chaude

Alors que les meilleures formations de la saison se disputent le titre, les quatre derniers de la classe jouent leur survie. Comme c’est désormais le cas depuis la saison dernière, ce ne sont pas deux, mais bien trois équipes qui sont potentiellement en danger. En effet, désormais les deux derniers à l’issue de ces six rencontres supplémentaires descendent directement. Mais le deuxième n’est pas sauvé pour autant, puisqu’il devra passer par des barrages face au troisième de Nationale 2. Cette saison, la lutte s’annonce très serrée.

En effet, hormis Heffingen, pratiquement d’ores et déjà condamné à la descente, tout le monde se tient en un point. À ce titre, le match de Gréngewald à Soleuvre pourrait bien être un tournant : soit Soleuvre, qui va beaucoup mieux depuis l’arrivée sur le banc du duo Filipe Abreu/Alain Schaeffer, s’impose et revient à égalité de son adversaire. Soit Gréngewald est vainqueur et prend alors deux points d’avance sur un rival direct. Ça s’annonce passionnant!

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