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[Basket] Amicale – Basket Esch : l’heure de l’explication finale


Pit Biever et Noah Medeot se retrouvent à partir de samedi pour une finale qui fait saliver tout le monde! (Photo : Luis Mangorrinha)

L’Amicale, champion en titre, reçoit à partir de samedi le Basket Esch, qui a arraché son billet à l’issue d’une troisième manche impressionnante contre le T71, mercredi.

Après une saison régulière menée au pas de charge, c’est déjà l’heure de l’explication finale. Contrairement à la saison dernière, qui avait vu une explication entre les deux dernières formations qualifiées pour les play-offs, l’exercice 2022/2023 s’achève avec un choc de rêve entre les deux meilleurs à l’issue de la saison régulière. On en salive d’avance.

UNE AFFICHE LOGIQUE

Avant le début de la saison, l’Amicale et le Basket Esch faisaient incontestablement partie des candidats au titre. Steinsel, champion en titre, repartait avec pratiquement la même équipe sur le plan des locaux (sauf Ivor Kuresevic parti aux États-Unis et Tom Konen blessé jusqu’à début 2023) et un renfort de choix en la personne de Scott Morton, ancienne arme fatale du Racing notamment.

Côté Américains avec Alex Reese et Tremell Murphy, les Fraisiers étaient plutôt bien équipés. Il y a bien eu un moment de flottement où Reese a semblé se désintéresser de la question et était proche de se faire mettre à la porte. Mais l’intérieur a eu la bonne réaction, a marché sur la plupart de ses concurrents pour tourner autour de 23 pts et 12 rebonds de moyenne. Et quand Tremel Murphy (14 pts, 8 rebonds) s’est blessé, l’Amicale s’est offert pour Noël le retour de… Jarvis Williams, qui n’avait pas trouvé de point de chute.

Avec son retour et celui de Tom Konen, enfin remis, les Fraisiers ont pu reprendre leur marche en avant. Et terminer en tête à l’issue de la saison régulière (18-4). Le champion est dans la place!

Le Basket Esch mise également sur la stabilité. Depuis des années. On garde les mêmes piliers (Joe et Pit Biever, Alex Rodenbourg, Clancy Rugg, Jordan Hicks, Jeffry Monteiro Neves) et on fait une petite folie en s’offrant un renfort de choix en la personne de Thomas Grün, qui a décidé de quitter le monde professionnel. Le tout dirigé par Franck Mériguet, présent depuis une éternité au club, et on obtient une équipe qui, sur le papier, année après année, tutoie les sommets.

Et malgré quelques trous d’air et des blessures à répétition, ce qui est trop souvent leur marque de fabrique, les Lallangeois ont réalisé une saison régulière très solide avec seulement 5 revers en 22 journées. Pour ce faire, ils se sont surtout appuyés sur une défense de fer (71 pts concédés) : «C’est notre défense qui définit notre attaque. Si on défend bien, on attaque bien», expliquait vendredi dans nos colonnes Clancy Rugg.

PLAY-OFFS : DEUX SALLES, DEUX AMBIANCES

Les deux protagonistes n’ont pas vraiment connu le même parcours pour se hisser en finale. Avec son statut de tête de série n° 1, l’Amicale a l’avantage du parquet pendant toute la durée des play-offs. Lors du premier tour face à Contern, après une première victoire tranquille (87-71), les joueurs d’Étienne Louvrier se sont fait quelques frayeurs, mais ont finalement bouclé l’affaire en deux manches (100-105). Et en demi-finale, ils ont hérité de l’Arantia.

Si les joueurs de Christophe Ney étaient la meilleure équipe sur le plan comptable des derniers mois de compétition, il s’agit aussi de celle qui a peut-être les éléments les plus sanguins. Et ça lui a joué des tours. Coupable d’un mauvais geste contre Etzella au premier tour, Malik Wilson était suspendu. Et en fin de première mi-temps, JJ Overton, frustré, a pété les plombs et a été disqualifié. Steinsel a déroulé (98-59).

Dans la foulée, l’arme fatale de Larochette et l’Arantia ont annoncé la fin de leur collaboration et c’est donc avec un seul pro qu’a eu lieu le match retour. Au Filano, où ils étaient invaincus depuis le mois de novembre, DJ Wilson et ses coéquipiers prendront un départ canon (17-2) avant de céder les armes à la main contre une équipe qui a, au contraire, aligné ses trois Américains en même temps sur le parquet (88-100).

Du côté eschois, la route vers la finale n’a pas été un long fleuve tranquille. Opposés à une Résidence aux abois (9 défaites de suite), ils dominent sans problème le premier acte (82-69). Mais sur le parquet walferdangeois, ils tombent sur un os (80-76). Le dos au mur, Joe Biever et compagnie se reprennent lors de la belle (82-69).

Comme l’an passé, ils retrouvaient donc leur meilleur ennemi, le T71. Ça démarre très mal avec un match complètement raté à la maison (54-84). Une rencontre apocalyptique notamment pour Clancy Rugg (4 pts à 1/16) : «Peut-être le pire match de ma carrière», confiera-t-il. Trois jours plus tard, Dudelange a l’occasion de terminer la série. Mais au terme d’une véritable guerre et d’une rencontre ultradéfensive, le Basket Esch s’en sort après deux prolongations (79-80).

Mercredi soir, retour à Esch pour la belle. Et après une première mi-temps dominée par Dudelange (35-40), c’est une nouvelle équipe eschoise qui va revenir sur le parquet. Conduite par un Clancy Rugg au sommet de son art (35 pts et une agressivité rarement vue), elle va littéralement écraser des Dudelangeois qui n’inscriront que 17 pts lors du deuxième acte. Une master class défensive et offensive qui permet à Esch de vaincre le signe indien. En effet, lors des trois dernières campagnes de play-offs, c’est à chaque fois le T71 qui avait remporté la série.

RÉCUPÉRATION CONTRE MOMENTUM

D’un côté, une Amicale bien reposée puisque c’est la seule formation à être passée en deux manches sèches, que ce soit au premier comme au deuxième tour. Mais qui a, il ne faut pas l’oublier, perdu Bobby Melcher, blessé lors du premier match contre Contern, pour de très longs mois.

De l’autre, un Basket Esch qui enchaîne les rencontres tous les trois jours. Mais qui a fait le plein de confiance. Samedi, les Fraisiers auront eu une semaine de récupération et de préparation alors qu’Esch aura eu à peine le temps de se remettre de ses efforts. Et de ses émotions. Les jambes forcément plus lourdes d’un côté seront-elles compensées par une adrénaline forcément plus élevée? Réponse samedi soir!

Amicale (1re) - Basket Esch (2e)

Le programme

Samedi 15 avril

20 h : Amicale – Basket Esch

Mercredi 19 avril

20 h 15 : Basket Esch – Amicale

Samedi 22 avril

20 h 15 : Amicale – Basket Esch

Samedi 29 avril (si besoin)

20 h : Basket Esch – Amicale

Lundi 8 mai (si besoin)

20 h 15 : Amicale – Basket Esch

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