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Apprentissage des langues : à Belval, les cours de français explosent


Dans le hall du bâtiment Terres rouges, la directrice du site de l’INLL à Belval, Joëlle Hentges, coupe le gâteau.

L’Institut national des langues (INLL) fêtait ses 15 ans en simultané sur trois sites ce mercredi. À Belval, les élèves sont des employés de bureau qui viennent suivre leurs leçons durant la pause déjeuner.

Déjà 15 ans que l’Institut national des langues Luxembourg (INLL) forme des milliers d’élèves, en tant que centre public d’apprentissage et de certification de compétences en langues vivantes pour adultes. L’occasion de partager un moment de convivialité avec le personnel pédagogique et les apprenants autour d’un énorme gâteau d’anniversaire.

Hier, les trois sites que compte l’institut – Luxembourg-Glacis, Esch-Belval et Mersch – ont ainsi célébré une réussite collective. Car un long chemin a été parcouru sur cette période, qui a vu les inscriptions bondir de 9 220 à l’ouverture en 2009, à 16 704 cette année, à deux doigts du record de 16 776 atteint en 2020, au moment de la pandémie.

Le site de Belval, qui a ouvert ses portes en 2017, hébergé dans des locaux de l’Université du Luxembourg, occupe depuis 2021 cinq étages du bâtiment Terres rouges – où se trouve aussi l’école 42 – ainsi que le rez-de-chaussée, avec une grande médiathèque multilingue de 6 000 références.

Luxembourgeois, français, anglais et allemand sont les quatre langues principales qui sont enseignées ici, en plus du portugais et de l’espagnol, ajoutés il y a deux ans maintenant. Cette année, 2 730 personnes sont inscrites à Belval, soit la plus forte fréquentation depuis le lancement de cette annexe.

«Ce sont majoritairement des employés de bureau qui travaillent dans le quartier ou dans la région et qui viennent aux cours le temps de leur pause déjeuner», explique Joëlle Hentges, directrice adjointe et responsable du site.

Forte demande pour le français

Au total, 163 enseignants dispensent des cours dans les neuf langues proposées à l’INLL, et ils sont 32, rien que pour l’antenne eschoise. Et c’est aux niveaux débutants, A1 et A2, que la demande explose, le français arrivant en tête (1 194 élèves) devant le luxembourgeois (898) : «D’où la nécessité d’adapter constamment notre offre, y compris en ce qui concerne les formats», indique-t-elle.

En septembre, des sessions en blended learning (à la fois en présentiel et en ligne), e-learning (entièrement en ligne) et hybride (en présentiel ou en ligne) figureront au catalogue de Belval, tout comme des leçons plus courtes, en 50 minutes chrono, étalées quatre fois sur la semaine.

Et au-delà de l’apprentissage d’une langue, les classes découvrent aussi la culture du ou des pays qui la parlent, participent à des conversations en tandem avec des natifs, des cafés des langues, ou encore des échanges culturels. «On favorise la cohésion sociale, l’intégration et l’employabilité, cela fait partie de notre mandat auprès du ministère de l’Éducation nationale», poursuit Joëlle Hentges.

Le semestre de printemps sera clôturé en juillet, après les examens, tandis que les cours du prochain semestre d’automne débuteront le 23 septembre (lire ci-contre).

Des inscriptions ouvertes toute l’année

L’inscription aux cours sur l’un des trois sites de l’INLL se fait en plusieurs étapes, comprenant un test de niveau et un entretien individuel pour toute nouvelle inscription hors niveau A1. Ce processus peut être effectué à tout moment pour pouvoir ensuite sélectionner un cours aux rentrées de septembre ou février.

Plus d’infos sur le site de l’INLL. Les tarifs débutent à 200 euros par semestre.

inll.lu

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