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[Triathlon] Pour Bob Haller, les vacances sont pour plus tard !


Bob Haller espère confirmer ses bonnes sensations. (photo archives LQ)

Après Cape Town et Hambourg, le triathlète luxembourgeois Bob Haller participe, ce dimanche à Edmonton, à sa troisième course WTS (World Triathlon Series).

Si les vacances touchent à leur fin pour la plupart des gens, elles n’ont pas encore commencé pour Bob Haller. Le triathlète, onzième à Montréal il y a quelques semaines, n’a pas levé le pied : « J’avais prévu de rester un peu plus longtemps à Montréal pour faire un peu de shopping, mais le Norvégien Kristian Blummenfelt m’a demandé si on pouvait s’entraîner ensemble. Du coup, j’ai changé mes plans », sourit-il.

L’entraînement s’est ensuite poursuivi à Quebec, puis en Floride, où il a retrouvé le groupe de Jamie Turner, les fameux Wollongong Wizards, avec qui Bob Haller s’était déjà entraîné à deux reprises cette saison : « Après Hambourg, j’ai rejoint le groupe en Espagne, j’ai parlé avec Jamie Turner, qui m’a donné des conseils notamment en course à pied. Il m’a dit de ne pas brûler les étapes, de ne pas me mettre dans le rouge et depuis, ça va mieux. Je recommence à me sentir mieux en course à pied. »

En Floride, certains étaient un peu en récupération. Et l’ambiance était bon enfant : « Comme j’avais loué une maison avec piscine et qu’on n’avait qu’une seule activité le matin, on s’est tous retrouvés chez moi pour un barbecue autour de la piscine, c’était très sympa. »

L’occasion également de féliciter Gwen Jorgensen, toute fraîche championne olympique, du côté de Rio : « Son mari n’a pas voulu qu’elle amène sa médaille par peur de salir le ruban. Du coup, elle nous a invités chez elle. On a fait des photos, c’était cool. »

Pas plus de 11 degrés prévus… et la pluie

Mais après le réconfort, place à l’effort. Et il promet d’être intense : « Ils ont prévu maximum 11 °C . Avec de la pluie. » Des conditions qui seront loin d’être idéales, mais qui n’effraient pas le triathlète luxembourgeois : « Généralement, c’est dans les conditions un peu extrêmes que je réussis le mieux. Qu’il fasse très froid ou très chaud, ça me va. J’ai un grand corps, si bien que j’ai plus de muscle qu’un mec qui fait 20 cm de moins. Et là, ça peut servir. »

Le froid annoncé devrait toutefois être gênant, notamment lors de la deuxième transition : « L’an passé, le temps était à peu près le même. Et certains ont perdu beaucoup de temps car ils n’arrivaient pas à enlever leur casque car ils avaient trop froid. »

Bob Haller partira avec le dossard n° 27. Son but, comme d’habitude, sera de faire mieux que ce chiffre : « Si je fais un top 20-25, je serai très content. » Pour cela, il devra négocier un parcours à vélo : « un peu ennuyeux » et 5 km de course à pied avec une bosse casse-pattes, qui pourrait faire mal. Et qu’il faut gravir trois fois.

En l’absence de certains cadors, même si la moitié des 10 premiers à Rio sera là, Bob Haller a une belle occasion de grappiller de précieux points. Qui lui serviront les prochaines années pour s’installer pour de bon dans le ranking mondial.

Le Quotidien

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