Une voiture en leasing avec une part de son salaire

Les salariés non éligibles à un véhicule de fonction auront la possibilité de «transformer» une partie de leur salaire pour profiter d’une voiture en leasing. Et cela par le biais de leur employeur. Cette possibilité est offerte par la société de leasing automobile LeasePlan qui a officiellement lancé, vendredi, sa solution «Salary Sacrifice».

La démarche de «sacrifier» une partie de son salaire n’est apparemment pas une nouveauté dans le secteur du leasing. La société LeasePlan a présenté, vendredi, sa solution pour aider, comme elle le dit, les entreprises à fidéliser leurs salariés. Cette fidélisation passe, ici, par la possibilité donnée aux employés non éligibles à un véhicule de fonction de transformer une partie de leur salaire afin de profiter d’un véhicule en leasing par le biais de leur employeur.

Le montant consacré au leasing de la voiture dépend des «capacités financières» du collaborateur. Pour calculer le montant à donner pour la voiture, LeasePlan fait appel à la société Securex, spécialisée dans la gestion de la paie et du calcul de salaire.

Un transfert de pouvoir d’achat

La voiture, en tant que bénéfice pour le package salarial, est « très demandée par les jeunes générations» , affirme Christine Ochs, Account Team Manager et cheffe du projet «Salary Sacrifice». C’est même le deuxième bénéfice cité dans le secteur des banques et des assurances d’après une étude publiée récemment. Il semble de nos jours que les salariés recherchent de la flexibilité « pour composer leur salaire » en fonction de leurs besoins du moment, expose Christine Ochs.

« Salary Sacrifice est ainsi un moyen innovant de répondre à cette demande sans coût supplémentaire pour l’employeur », complète-t-elle. En fait, par ce biais, l’entreprise transfère du pouvoir d’achat au salarié et d’une certaine manière le récompense. Ainsi celui-ci a accès à un véhicule qu’il n’aurait pas posséder d’une autre manière. Selon la cheffe du projet «Salary Sacrifice», cette solution est à la fois un « bénéfice pour le salarié et pour l’employeur ».

Aude Forestier