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La fédération des chasseurs apaisée


Camille Gira et Georges Jacobs étaient assis côte à côte à Bouslors de l'assemblée générale de la FSHCL. (Photo : François Aussems)

La convention signée en février avec le ministère de l’Environnement a mis fin à la querelle entre les chasseurs et la politique. Dimanche, la réconciliation a été célébrée.

Par le passé, les assemblées générales de la Fédération Saint-Hubert des chasseurs (FSHCL) ont été agitées. La cible privilégiée des chasseurs était le gouvernement, qui, à leurs yeux, ne respectait pas suffisamment l’engagement, mais aussi le rôle des chasseurs. Dimanche, l’image était tout autre au centre culturel de Bous. Le secrétaire d’État Camille Gira (déi gréng) s’est en effet retrouvé aux côtés du comité de la FSHCL pour une assemblée générale qui est venue célébrer en quelque sorte l’apaisement des relations entre le camp des chasseurs et le camp politique. «On ne pourra jamais satisfaire tout le monde, mais je pense qu’on est sur le bon chemin», a fait remarquer dans ce contexte le président de la FSHCL, Georges Jacobs. «Notre objectif est que vous puissiez partir à la chasse en toute quiétude», a pour sa part lancé le secrétaire d’État.

Le dégel entre la FSHCL et le gouvernement date du 2 février. Lors d’une conférence de presse, les deux parties ont signé une convention qui définit désormais le rôle des chasseurs et leur cadre d’action. Cette signature est venue mettre fin à une longue querelle ayant notamment porté sur l’interdiction de la chasse au renard.

Si cette interdiction reste de mise, la FSHCL peut désormais compter sur une subvention à hauteur de 50 000 euros par an. En contrepartie, différentes obligations, comme la formation des chasseurs, doivent être respectées par la fédération. Une meilleure communication vers l’extérieur sur le rôle de la chasse, qui devra s’organiser avec l’administration de la Nature et des Forêts, fait également partie intégrante de la convention.

Dimanche, la FSHCL a appelé ses membres à contribuer pour donner vie à cette convention. Il reste en effet encore du chemin à parcourir, même si les relations se sont apaisées. Une trop lourde charge administrative ainsi que la volonté de l’UE de renforcer la législation sur le port d’armes inquiètent en effet la FSHCL. Le secrétaire d’État Camille Gira s’est montré ouvert à la poursuite des discussions constructives sur les différents points.

Reste à savoir s’il acceptera l’invitation lancée par Georges Jacobs de participer en automne avec une délégation de son parti déi gréng à une battue.

Le Quotidien

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