Il devient de plus en plus compliqué de se poser sur l’héliport d’Ettelbruck et malgré l’enjeu, rien de bien précis n’est dans les cartons.

Récemment, la presse s’est fait l’écho de problèmes rencontrés par l’hélicoptère de secours pour se poser sur le site de l’hôpital d’Ettelbruck dans le nord du Luxembourg. La faute aux projets immobiliers réalisés à proximité de l’héliport, a reconnu ce lundi le ministre de l’Intérieur, Léon Gloden. Mais pas seulement.

«Les hélicoptères, comme tous les autres aéronefs, sont influencés par les conditions météorologiques, notamment la direction et la force du vent», a rappelé le ministre, interpellé sur ce sujet par les députés CSV Jean-Paul Schaaf et Charles Weiler. «La combinaison de ces deux facteurs – obstacles et aérologie – complique l’exploitation du site à Ettelbruck pour l’équipage», a-t-il poursuivi, reconnaissant que de fait «l’hôpital (est) moins accessible pour les missions de transport ou du SAMU».

Un site alternatif serait à l’étude : la commune de Clervaux a proposé un terrain au Luxembourg Air Rescue (LAR), mais aucun projet concret n’a encore été élaboré pour ce site. Dans tous les cas, a enfin précisé Léon Gloden, «il est évident que l’hôpital d’Ettelbruck conservera une aire d’atterrissage pour l’hélicoptère».

Depuis que cette question a été posée par les parlementaires, les images d’un hélicoptère de secours percutant des branches d’arbre sont gravées dans les têtes. Après avoir décollé du lieu d’un accident, le 25 mai, dans le nord du pays, il avait manqué de peu de s’écraser, rendant bien tangible les difficultés liées à la conduite de cet engin.