Les rumeurs galopent autour du limogeage du coach hesperangeois. Et le Swift ne dit rien.
C’était déjà un silence radio avant la rencontre contre le Progrès, cela s’est prolongé au-delà du match nul courageux (1-1) ramené de Niederkorn contre un adversaire qui n’a pas trouvé la clef. Depuis qu’il est en vacances, le Swift ne répond plus à rien. Aucun des principaux dirigeants ne décroche son téléphone ni ne rappelle.
Pourtant les questions sont nombreuses. Pour l’heure, elles restent sans réponses. La plus essentielle, pour l’effectif, étant de savoir si les salaires en retard ont finalement été versés. Selon plusieurs joueurs du groupe… ce n’était pas encore le cas hier. Sans qu’aucune confirmation officielle ne soit venue étayer ou infirmer la rumeur.
Ce football est malade
Mais une autre, bien plus immédiate, est venue se greffer ces dernières heures. Elle sous-entendait qu’Emmanuel Da Costa et son staff auraient été remerciés.
Ce ne serait qu’à moitié surprenant tant le technicien français s’était insurgé contre l’idée que ses joueurs puissent rencontrer précisément le genre de problème qui les a poussés à faire grève contre Mondorf il y a trois semaines, ce que son discours post-niederkornois avait laissé envisager.
Il y disait clairement avoir besoin de se vider la tête et entre les lignes ne pas savoir si son avenir serait encore au Grand-Duché à l’issue de la trêve hivernale, quand bien même il avait confirmé la reprise des séances au 6 janvier.
Des joueurs vont-ils être sanctionnés?
Est-il toujours l’homme qui tient la barre alors que Pascal Carzaniga pourrait être pressenti pour un retour si d’aventure cette mise à l’écart se confirme ?
Au-delà du fait que son sens du management serait un atout précieux pour faire cohésion dans ce groupe qui, lui aussi, est privé de toute communication avec ses dirigeants à l’approche des fêtes de Noël, le problème n’est pas encore là.
Mais s’il se confirme que le staff a été écarté, par ricochet, il conviendra vite de déterminer si d’autres sanctions arriveront pour toucher, cette fois, des joueurs. On pense notamment aux grévistes, voire à ceux qui ont porté la logique un peu plus loin que de refuser de monter sur le terrain, plaçant le club dans une situation extrêmement compliquée et en danger d’être relégué en PH au moindre nouvel écart de conduite.