Michel Platini, candidat à la présidence de la Fifa, s’étonne de la « surprenante lenteur » de la commission des recours de la Fédération internationale de football, à se prononcer sur l’appel de sa suspension.
« La candidature de Monsieur Platini sera examinée à l’issue de la période de suspension le concernant », qui s’achève le 5 janvier, « elle n’est donc aucunement rejetée », rappelle en outre dans ce texte son conseil Me Thibaud d’Alès.
Le président de l’UEFA avait déposé son appel le 10 octobre. « Monsieur Platini s’étonne que la commission des recours de la Fifa, devant laquelle il a fait appel il y a plusieurs semaines de la sanction provisoire le concernant, n’ait toujours pas rendu sa décision », peut-on lire dans le texte de son avocat.
« Cette surprenante lenteur est totalement contradictoire avec l’urgence invoquée par le comité d’éthique pour justifier la sanction provisoire qui lui a été infligée », poursuit Me Thibaud d’Alès, du cabinet Clifford Chance, avant de conclure : « Monsieur Platini demeure un candidat déterminé à la présidence de la Fifa ».
La commission électorale de la Fifa a validé jeudi les candidatures de cinq postulants pour l’élection à la présidence de l’instance, écartant celle du Libérien Musa Bility. Celle de Michel Platini, président de l’UEFA, ne sera donc étudiée qu’à la fin de sa suspension à titre conservatoire de 90 jours. Cette sanction a été prononcée le 8 octobre pour ce fameux paiement de 1,8 million d’euros reçu en 2011 pour un travail de conseiller du président de la Fifa, Joseph Blatter (également suspendu), achevé en 2002.
A l’issue d’un contrôle d’intégrité des postulants, la commission a ainsi validé jeudi les candidatures du Jordanien le prince Ali, du Cheikh Salman (Bahreïn), du Français Jérôme Champagne, de l’Italo-Suisse Gianni Infantino et du Sud-Africain Tokyo Sexwale. L’élection à la présidence de la Fifa est prévue le 26 février à Zurich.
AFP/A.P